Bonjour, J'ai quitté une maison, que j'ai rendu en meilleur état que je ne l'ai trouvée, les états des lieux d'entrée et de sortie faits avec un organisme spécialisé le prouvent. A l'entrée: - Tapisseries en mauvais étét - Sol carrelés d'un goût douteux - Plinthes affreuse - Etat de la maison: trés sale (mais l'huissier qui a fait l'état des lieux d'entrée a dit qu'il ne fallait pas signaler ce genre de chose) A la sortie: - Travaux de tapisserie et de peinture faits - Sols plastiques posés sur carrelages (pas collés) - Sur-plinthes (collées) Je reçois plusieurs mois aprés, une facture de l'agence Foncia s'appuyant sur une estimation d'expert (le même que pour l'etat des lieux de sortie) "pour réparations et remise en état". Comment contester une retenue sur le dépôt de garantie ? - La Pause Immobilière. - Arrachage du lino pour plus de 800 €, et bien d'autres bricoles d même genre. Apparemment, il semblerait qu'améliorer l'etat de la maison soit un delit et qu'il faille la restituer en l'etat... Quid des tâches néttoyées, des tapisseries déchirées ou jaunies, des carreaux ébréchés...
Attention: le locataire n'est pas tenu de prendre en charge ces réparations locatives si elles sont occasionnées par la vétusté*, un vice de construction, une malfaçon ou un cas de force majeur. En effet, la vétusté permet de s'exonérer de ces réparations locatives. Pour savoir quels sont les abattements de vétusté (vous trouverez ci-après un exemple qui n'a de force obligatoire que s'il est annexé au contrat): voir grille de vétusté. À titre d'exemple, la réparation des volets roulants incombe-t-elle au locataire ou au propriétaire? Dès lors que la dégradation du volet roulant n'est pas due à une faute du locataire (mauvaise utilisation ou défaut d'entretien), les travaux nécessaires à la reprise des désordres (remplacement total des lames et de nouvelles coulisses) ne sont pas à la charge du locataire (cour d'appel de Paris, 21 mars 1997). Décret 87 712 du 26 août 1987 youtube. le remplacement d'un robinet? Ce n'est pas une réparation locative (Rép. min. no 15538 Q, JOAN 22 août 1994), toujours sous réserve que le locataire n'ait pas commis de faute.
Pour éviter de subir cette situation très désagréable, une solution peut être envisagée. Quelques semaines avant votre départ voire juste après votre courrier de préavis, vous et votre bailleur pouvez organiser un pré-état des lieux qui évite souvent des conflits et des mauvaises surprises.
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En revanche, il peut sommer le bailleur d'effectuer cette régularisation (si la mise en demeure envisagée plus haut n'a pas abouti) soit par le biais du référé devant le tribunal d'instance, soit par le biais de la procédure en injonction de faire, toujours devant le tribunal d'instance. De plus, le locataire peut assigner le bailleur au fond (devant le tribunal d'instance, mais par le biais d'un huissier) pour demander une diminution de la provision (Civ. 3e, 18 juin 2002, no 01-01856). Est-ce que le bailleur peut réclamer un arriéré de charges au titre de la régularisation alors qu'aucun justificatif n'a été fourni? Non. Toute demande d'arriéré de charges au titre d'une régularisation doit faire l'objet d'une justification, à défaut il ne pourra pas être exigé (Cass. civ. Décret n°87-712 du 26 août 1987. du 8 décembre 2010, no 09-71124). En effet, si le bailleur ne lui tient pas ces pièces à disposition (le bailleur n'a pas à les communiquer), le locataire est en droit de refuser le paiement du surplus de charges réclamé.
En revanche, la réparation d'une fuite d'eau, du fait d'un défaut d'étanchéité du joint, serait à la charge du locataire, car le remplacement des joints est une petite réparation. L'obligation du locataire ne saurait aller au-delà du remplacement des petites pièces: joints, clapets (annexe, chap. IV du décret du 26 août 1987 no 87-712) Est-ce que je suis tenu responsable des détériorations qui ont lieu après treize années d'occupation, alors que le bailleur n'a pas fait de travaux de conservation tout au long de la durée de mon bail? Matthieu Blanc sur DF. Dès lors que le locataire restitue les lieux à l'état d'usage (aucun défaut d'entretien, pas de dégradation anormale résultant des états des lieux) après un certain nombre d'années (à partir de dix ans d'occupation environ) et que le bailleur n'a pas fait de travaux tout au long de la durée d'occupation, il ne sera pas présumé responsable des détériorations constatées (c'est-à-dire qu'il n'aura pas besoin de prouver la vétusté, c'est au bailleur de prouver le défaut d'entretien du locataire s'il veut lui imputer le coût de la réparation) [Cass.