La route de méandres est sans doute cette lignée familiale tortueuse, complexe dont Louis veut se libérer. Le cri peut être vu comme le fruit d'une libération psychanalytique. Juste la fin du monde serait donc la métaphore de la psychanalyse qui aboutit à un « viaduc » conduisant l'individu de l'oppression du passé à la libération vers l'avenir. ♦ Le cri pourrait symboliser aussi l' œuvre d'art comme le suggèrent les adjectifs mélioratifs « grand », « beau », « long », « joyeux » qui rappellent le plaisir épicurien. Mais cet espoir cathartique et artistique termine sur une déception comme en témoigne la conjonction adversative « mais »: « mais je ne le fais pas / je ne l'ai pas fait ». Le jeu sur les temps avec le passage du présent au passé suggère l' occasion ratée. Juste la fin du monde prologue analyse streaming. Cette occasion manquée fait écho à l'ensemble de la pièce qui est constituée d'une suite d'occasions non saisies. Juste la fin du monde, épilogue, conclusion Lagarce place donc Louis dans une situation d'ironie tragique. Il rate tous ses rendez-vous: avec sa famille, avec l'art, avec le bonheur.
> "Juste la fin du monde", tableau synoptique Document envoyé le 22-05-2021 par Fabienne Cabouret Structure de la pièce et prises de parole afin de faire valoir comment s'exprime sur le plan structurel (et musical) la crise individuelle, la crise familiale et le rapport entre l'individuel et la famille. > Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde Document envoyé le 09-05-2021 par Pascale Letourneur Tableau visant à avoir une vue d'ensemble de la pièce, à faire remplir partiellement par les élèves, ou pas... > Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde Document envoyé le 09-05-2021 par Pascale Letourneur Lecture linéaire rédigée du prologue (seulement le monologue en lui-même) et texte du monologue du Chœur de l'Antigone d'Anouilh en lecture cursive d'accompagnement. > Lagarce, Juste de la fin du monde Commentaire linéaire scène3 (partie I) Document envoyé le 09-04-2021 par Evelyne Debretagne Commentaire linéaire rédigé d'un extrait de la scène 3 de la partie I de Juste de la fin du monde de J-L Lagarce > Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde Document envoyé le 19-09-2020 par Marianne Lafforgue Explication linéaire d'un passage d'une vingtaine de lignes de la scène 3: les "lettres elliptiques".
Et puis, le mal semble profond, peut-être trop profond pour véritablement changer les choses… d'où cette difficulté, pour tous les personnages, de s'émanciper des non-dits, du poids familial et de dire clairement par les mots toute cette confusion agitant leur cœur. Analyse du prologue de juste la fin du monde de Lagarce - Commentaire de texte - tlsixnueve. CONCLUSION Pour conclure, nous pouvons donc dire que ce prologue est constitué d'un long monologue prononcé par Louis évoquant péniblement sa mort « « prochaine et irrémédiable ». Cette annonce est d'autant plus pénible qu'elle se lie à la difficulté qu'il aura à l'annoncer à sa famille. Cette scène brasse ainsi des thèmes chers à JLL comme la mort, la solitude et la difficulté de dire réellement ce que l'on ressent, ce que l'on pense, par-delà les mots. Ces thématiques ne sont pas sans rappeler celles du film du même nom, de Xavier Dolan et sorti en 2016.
Pour cela nous analyserons la révélation de la mort prochaine de Louis, puis nous montrerons la décision d'aller annoncer sa mort prochaine et enfin nous étudierons la volonté de « rester maitre » de lui-même malgré un destin tragique. Développement: 1/ Le dramaturge révèle aux spectateurs un événement tragique qui est la mort prochaine du protagoniste. Premièrement, le prologue commence par annoncer sa mort prochaine. En effet, le prologue débute par « Plus tard, l'année d'après » (l. 1) qui permet d'annoncer grâce notamment à l'adverbe de temps « Plus tard » les événements à venir et traduit ainsi une sorte d'introduction au Prologue. Il y a un long passage de la ligne 1 à 9 qui a une valeur de C. C de temps. Juste la fin du monde : prologue | cochet-therapeute. Dans ce passage nous pouvons remarquer l'emploi de nombreux temps comme de l'imparfait « J'ai », « j'allais »(l. 3), du présent « c'est » et du futur « Je mourrai »(l. 4) qui évoquent une contradiction, une confusion du temps à cause de ces mélangent. Les adverbes de temps comme « maintenant » (l.