Les travaux d'amélioration Les travaux d'amélioration du logement vous permettent également de profiter de la loi Pinel. Ils consistent pour la plupart à moderniser en quelque sorte votre bien immobilier. Notez toutefois qu'il ne s'agit en aucun cas d'en changer la structure. En termes de travaux d'amélioration, vous avez: La modification des fondations du logement La pose de persiennes et l'élargissement des fenêtres Le changement ou l'installation d'une salle d'eau, d'un ascenseur, d'un tout-à-l'égout ou d'une antenne collective de télévision, etc. Vous avez aussi les travaux d'asphaltage du trottoir ou de mise en conformité des canalisations en plomb. Quels sont les logements concernés? La loi Pinel encourage l'investissement dans les logements neufs, mais également la rénovation des anciens. En ce qui concerne ces derniers, il faut qu'ils répondent à certains critères pour être éligible au dispositif Pinel. Cela dit, il existe deux types de logement qui sont concernés par cette loi.
1998), la pose d'un faux plafond coupe-feu non indispensable pour assurer l'étanchéité à l'air (CA Toulouse, 2e ch., sect. 2, 19 nov. 2002) ou encore la réfection d'un plancher (Cass. 3e civ., 24 févr. 2004). Plus spécifiquement, l'article R. 145-35, 1° du Code de commerce interdit le transfert au preneur des honoraires liés à la réalisation des travaux de grosses réparations tels que les honoraires des architectes ou des bureaux d'études. Rien n'interdit néanmoins au bailleur de mettre à la charge du preneur les honoraires liés à des travaux d'embellissement dont le montant excède le coût du remplacement à l'identique. En outre, l'article R. 145-35, 4° du Code de commerce interdit au bailleur de mettre à la charge du preneur les honoraires liés à la gestion des loyers du local ou de l'immeuble loué. Concernant les travaux rendus nécessaires par la vétusté (Art. R. 145-35, 2°), la référence à l'article 606 conduira à prendre en compte les solutions jurisprudentielles antérieures pour déterminer si ces travaux relèvent des grosses réparations.
Cass. civ. 3ème, 11 octobre 2018, n°17-18. 553, inédit Le bailleur commercial ne peut transférer au preneur la charge des travaux de mise en conformité qu'en présence d'une clause expresse du bail en ce sens. Ce qu'il faut retenir: Le bailleur commercial ne peut transférer au preneur la charge des travaux de mise en conformité qu'en présence d'une clause expresse du bail en ce sens. N'est pas de nature à transférer au preneur la charge de tels travaux la clause par laquelle le preneur déclare « faire son affaire personnelle de toutes démarches en vue d'obtenir les branchements [des] équipements et installations de toute nature nécessaires à l'exercice de son activité ». Pour approfondir: Le preneur d'un bail commercial avait réalisé à ses frais des travaux de mise en conformité consistant en la pose d'un système d'évacuation des eaux usées ainsi qu'au raccordement des locaux au réseau électrique. Reprochant au bailleur un manquement à son obligation de délivrance, le preneur l'a assigné en remboursement du coût des travaux réalisés.
Certains travaux de mise aux normes ne sont toutefois pas imputables au bailleur: Travaux de remise en état d'une installation classée prescrit par l'administration à l'exploitant du local Travaux devenus nécessaires en raison d'un usage des locaux par le preneur différent de la destination des lieux prévue dans le contrat Les parties peuvent convenir d'une répartition conventionnelle des travaux de mise aux normes du bail commercial pour les réparations qui ne sont pas visées par une disposition d'ordre public. Le contrat peut en effet comporter une clause mettant à la charge du preneur certains travaux requis par l'autorité publique. Bon à savoir: la répartition conventionnelle des travaux de mise aux normes doit faire l'objet d'une clause du bail, et ne peut résulter de l'application d'une stipulation contractuelle figurant dans le contrat de cession de fonds de commerce en cas de cession du droit au bail. Afin d'être valable, la clause doit toutefois être claire et précise. En effet, les juges interprètent systématiquement en faveur du preneur les stipulations contractuelles trop générales ou imprécises, ou qui n'énoncent pas expressément l'intention des parties de procéder à une répartition conventionnelles des charges de travaux.