Et là, mon lit devient rouge sang, en quelques secondes, je me "vide". J'essaye de rester calme mais quand je lis de l'inquiétude dans le regard de l'infirmière, je panique. On me redescend au bloc, j'ai peur, je vois au loin mon mari et mon bébé de quelques heures dans ses bras… Et là, une question me traverse l'esprit: " Et si je ne remonte jamais du bloc? Et si c'est la dernière fois que je les vois? ". Au final, au retour du bloc, tout rentre dans l'ordre. L'hémorragie ne m'a pas fait mal, mais était très impressionnante. On ne m'a pas vraiment dit à quoi c'était du… On m'a juste dit " hémorragie de la délivrance " c'est tout. J'ai voulu en savoir plus mais quand j'ai vu que personne ne répondait, j'ai laissé tomber, trop sonnée pour insister, en me disant que j'allais mieux, que bébé allait bien et que c'était tout ce qui comptait. Reste que je suis traumatisée par cet événement. Au point que quand une amie, cousine, sœur se rue à la maternité, j'angoisse jusqu'à que je reçoive le fameux sms qui annonce que " bébé et maman font bien ".
Résolu /Fermé Bonjour, je veux avoir un garçon et pas une fille que dois-je manger? jours de rappot? pour combien de temps faire le régime alimentaire? la femme uniquement ou l'homme aussi doit manger certaines choses? Ma pauvre Darine!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Personne ne t'épargne. Moi tu vois j'ai toujours voulu avoir une fille, en fait j'avais envie d'une petite fille car avec ma mère et ma sœur nous avons de très bons rapports et je voulais reproduire çà. Et puis j'ai arrêté ma pilule en novembre pour mettre en route un bébé et là je me suis dis fille ou garçon çà sera que du bonheur. Et tu vois je ne suis pas encore enceinte mais qu'est ce que j'ai hâte. Il faut prendre ce que la nature nous offre et vivre notre bonheur. Je te souhaite de tt cœur plein de bonnes choses... Et ne t'arrêtes pas aux messages dur que tu vas lire. Chacun à le droit de penser comme il veut, pense à toi et ton enfant!
Nous partageons sincèrement votre bonheur, mais nous qui avons décidé de pas faire de deuxième, nous avons nos raisons. Qui ne vous regarde pas d'ailleurs! Et vous feriez mieux de vous occupez de votre *** plutôt que de nos histoires! ". C'est sec, mais c'est tout ce que j'arrive à répondre, car les gens ne se rendent pas compte tout ce que cela implique pour moi. Si je tombais enceinte, je serai contente parce que j'estime qu'un enfant est un véritable cadeau mais pas aussi sereine que pour ma première grossesse… Cet événement est gravé en moi, je n'en fais pas de cauchemars mais toutes ces images et l'angoisse reviennent me hanter à l'approche de l'anniversaire de mon fils. Et lorsqu'il m'arrive de repenser à ma descente vers le bloc et à ce que j'ai ressenti dans mon coeur à ce moment là, je me dis "J'ai la chance d'avoir un enfant, mais je n'en referai plus. " J'assume le choix d'un enfant unique. Je suis une maman heureuse. L'heureuse maman d'un fils génial. Heureux lui aussi même sans frère et sœur.
J'ai... que mon fils soit fils unique, je n'aime pas cette idée. Mais c'est sûr qu'on peut faire plus de chose, financièrement c'est beaucoup plus facile, et point de vu organisation aussi ça doit être moins ne veux pas que mon fils s'ennuis surtout qu'il n'a pas de cousins cousines (mon mari est fils unique) et qu'on habite dans un trou perdu sans voisins a moins d'un kilomettre. Mais en même temps, j'ai vécu une relation désastreuse avec ma soeur de 3 ans de moins que moi, c'était (et c'est toujours) la guerre, bref, enfant je rêvais d'être fille unique, mais je m'ennuyais beaucoup. Je suis perdue, en conclusion, les choses font que je devrais attendre quelques années pour faire un deuxieme, histoire d'attendre de trouver un CDI et que mon cher mari grandisse un peu plus mais c'est maintenant ou jamais. Ma raison me dit de me résigner et de fair le deuil de BB2, mais mon coeur en meure d'envis de ce bébé. J'ai très peur de regretter de ne pas en avoir eu un deuxieme enfant, mais j'ai très peur de nous enfoncer tout les trois.
Les chiffres officiels viennent de tomber: en France en 2019, l'âge moyen d'une mère qui accouche était de 30, 7 ans. Un âge qui ne cesse d'augmenter au fil du temps: les femmes accouchaient 1 an plus jeune en 2008! Et en parallèle il y a aussi de plus en plus d'hommes et de femmes qui décident de ne pas faire d'enfant. Nous avons rencontré Laura, 32 ans, qui nous explique pourquoi elle n'a pas envie de tomber enceinte. "Je veux savourer chaque instant de ma vie! " Après 5 ans d'études, 2 ans d'alternance et un début de carrière qui a mis du temps à prendre forme je me sens désormais dans un nouveau cycle! À 32 ans, je commence à avoir un CV assez construit pour avoir une vraie crédibilité professionnelle et je sens que c'est mon heure. Et malgré tous les discours d'égalité des sexes, je sais bien que tout sera différent une fois que j'aurai un bébé: contraintes, horaires de la crèche, vacances scolaires… Et en parlant vacances justement: maintenant que je commence à avoir un niveau de vie qui me permet de voyager, j'ai vraiment envie de découvrir le monde!