Commentaire de texte: Le père Goriot. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 7 Avril 2019 • Commentaire de texte • 1 718 Mots (7 Pages) • 371 Vues Page 1 sur 7 Honoré de Balzac est un écrivain et critique littéraire né à Tours le 20 mai 1799 et décédé le 19 août 1850 à Paris. Il marqua profondément le genre romanesque avec ses œuvres littéraires dont le recueil de roman, de nouvelle et d'essai La Comédie humaine. Ces romans sont caractérisés de « romans balzacien » car il réinvente le genre en apportant une description minutieuse des objets, une peinture des sentiments de personnages et la volonté d'écrire des romans d'apprentissage notamment Le Père Goriot où il effectue un retour des personnages du recueil et ainsi voir l'évolution de ses personnages. La Comédie humaine comprend plus de 90 nouvelles, romans et essais dont Le Père Goriot. Balzac souhaite décrire la société dans laquelle il vit de la façon la plus naturelle, sans artifices. Dans « L'Avant-propos » de La Comédie humaine Balzac déplore que les écrivains de tout temps et de différentes régions du monde ont oublié de préciser « l'histoire des mœurs » est que ceci est trop important pour que ce ne soit pas mentionné dans leurs œuvres.
(Les réponses à ces drus dernières questions sont laissées à l'appréciation du correcteur. ) II- PRODUCTION ECRITE: (10 points) Pour certains, les parents qui ont atteint un certain âge ne doivent plus être pris en charge par kurs enfants mais doivent être placés dans des maisons de retrait. Partagez-vous ce point de vue? Développez votre réflexion en vous référant à votre expérience personnelle, à votre entourage et vos lectures. des liens pour vous des examens régionaux le père Goriot selon l'Académie bac libre et 2 bac productions écrites rédigées texte argumentatif
Le masochisme, dans cet accès de folie, finit par l'emporter sur le désir de vengeance. Avant tout être de passion, Goriot veut qu'on lui coupe la tête, symbole de lucidité, mais qu'on lui laisse le cœur, siège de sa passion aveugle pour ses filles. Goriot exprime ainsi une idée chère à Balzac: toute passion absolue et monomane conduit à la destruction et se retourne contre celui qui l'éprouve. II/ Une figure tragique de la paternité 1/ Un « Christ de la paternité Ce monologue intense campe Goriot, comme l'écrit Balzac, en « Christ de la paternité ». Son agonie rappelle la passion du Christ. Martyr de l'amour paternel, il aura passé sa vie à se sacrifier: « l'habitude de m'ouvrir les entrailles a ôté du prix à tout ce que je faisais ». La phrase « Voilà ma récompense, l'abandon » fait écho aux mots de Jésus sur la croix: « Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné » (Mathieu, XXVII, 46) Après un accès de colère, Goriot passe à la mansuétude et l'abnégation sublime. A l'instar du Christ qui s'écria: « Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Luc, XXIII, 34), Goriot pardonne l'abandon dans lequel ses filles le laissent.