Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, ces fausses infos se propagent sur nos fils d'actualité, en commentaires, jusque dans nos messageries. Zoom vous explique comment les démasquer. Danger des fake news Ces fausses infos peuvent se présenter sous la forme d'un message écrit par un soi-disant médecin. Elles circulent aussi via des photos ou des vidéos postées sur les réseaux. La taxe sur les potagers en vigueur dès 2017 La taxe sur les potagers des particuliers entrera en vigueur dès 2021. Tous les jardins de plus de 20 mètres carré seront taxés à hauteur de 200 euros par an, afin de combler le manque à gagner des producteurs de fruits et légumes. L'Etat a calculé que les particuliers possédant un jardin potager, achetaient moins de fruits et légumes que les citadins, engendrant un manque à gagner significatif pour lui et pour les producteurs professionnels. La collecte de la taxe se fera par le biais de la fiche d'imposition sur la base d'une déclaration sur l'honneur dans un premier temps.
La paternité de la mesure reviendrait en fait à l'Union européenne, soupçonnée de vouloir « limiter l'autonomie et l'autogestion des citoyens ». L'auteur de la pétition appelle donc à répliquer, signant cette envolée lyrique: « Cette mesure fiscale qui semble de prime abord presque anodine, vise directement notre liberté d'émancipation, prive les plus modestes d'un complément alimentaire de qualité (') C'est une honte! Ne nous laissons pas faire! Aux armes citoyens, plantons! Plantons! Qu'un sang impur abreuve nos sillons! » L'auteur de la pétition a par ailleurs lancé un autre appel pour l'organisation d'un référendum pour la sortie de la France de l'UE. POURQUOI C'EST FAUX Quand on cherche à remonter à l'origine de la rumeur, on tombe rapidement sur une page du site, publiée le 11 juillet, intitulée: « La taxe sur les potagers en vigueur dès 2017 ». Le texte développe les informations reprises par la pétition Le problème, c'est qu' n'est pas un site d'information, mais un site pour « créer des blagues » et piéger ses amis avec de fausses histoires.
Une confusion avec une vraie surtaxe sur le foncier Si la rumeur a tant circulé, c'est en grande partie parce que des internautes ont retrouvé la trace d'une vraie taxe sur les propriétés, ce qui a été source de confusion. En effet, on trouve dans la presse plusieurs histoires de contribuables propriétaires de jardins ayant vu leur taxe foncière augmenter radicalement en 2015 (par exemple sur TF1 ou RTL). Mettons les choses au clair: la mesure diffère radicalement de celle colportée par la rumeur. Il s'agissait en fait d'une idée née en 2012 sous la droite, puis reprise par la gauche, qui a inclus le dispositif dans la loi de finances 2013. Le principe? Augmenter la taxation du foncier dans les zones considérées à « forte tensions immobilières », c'est-à-dire où il existe une demande de logements bien supérieure à l'offre. L'idée de cette surtaxe était d'inciter les propriétaires à libérer des terrains constructibles en vendant. La valeur locative des terrains concernés a été majorée de 25% et de 5 euros par mètre carré en 2015, avec une nouvelle hausse de 5 euros par mètre carré prévue à partir de 2017.
Depuis l'année dernière, une rumeur circule au sujet d'une taxe sur les jardins potagers, nouvel impôt ou imposture? Grâce aux bons jardiniers, vous allez tout connaître des taxes relatives à la culture de vos fruits et légumes. Un impôt sur la liberté de consommation Taxes au potager Un article publié sur internet met le feu aux poudres. En effet, les jardiniers qui cultivent leurs fruits et légumes dans leur potager de plus de 20 m², seront taxés d'une fiscalité d'environ 200 euros par an afin de combler le manque à gagner des producteurs professionnels de cette branche. L'origine de cette nouvelle taxation viendrait d'une volonté de l'Union Européenne de limiter l'autonomie des citoyens des pays membres sur leur consommation. L'imposition s'établit sur une déclaration sur l'honneur du possédant, l'administration fiscale fait ensuite un calcul de la surface du potager selon la superficie totale de la propriété. Une pétition a circulé sur internet et a contribué à amplifier le phénomène.
Le projet de loi, approuvé le 9 avril dernier par les législateurs de l'Etat de New York, pourrait rentrer en vigueur dès le 1er juin, une fois approuvée par le gouverneur. Ce projet veut annuler l'exemption dont bénéficient, de fait, les cybermarchands basés hors de l'Etat, en ce qui concerne la perception des taxes sur le commerce de New York. Les e-marchands opérant de 'l'extérieur', mais via des sites affiliés basés dans l'Etat, pourraient dorénavant devoir s'acquitter de cette obligation. Seule exception, les sites dont les ventes réalisées via lesdits affiliés représentent moins de 10. 000 dollars. Cette nouvelle legislation pourrait rapporter 50 millions de dollars sur les 10 mois restant de l'année fiscale terminant fin mars 2009 et 73 millions sur l'année suivante. Il est fort à parier que cette démarche sera suivie par d'autres états en manque de revenus.
Les abris de jardin Taxes Abri de jardin Un impôt nommé taxe d'aménagement peut s'appliquer à des constructions diverses. Suite à une autorisation d'urbanisme (permis de construire ou d'aménager, déclaration préalable), vous pouvez être soumis à cette taxe destinée aux collectivités territoriales. Elle sert à financer les équipements publics et l'aménagement des espaces naturels. Cette taxe d'aménagement est applicable, selon la décision de la commune, la région ou le département, sur les constructions de plus de 5 mètres carrés, dont la hauteur ne dépasse pas 1, 80 m, elle est en vigueur depuis 2012. Aussi, un abri de jardin peut être concerné selon la taille de sa construction. Toutefois les pigeonniers et colombiers peuvent en être exonérés sur demande. Elle est applicable directement sur votre fiche d'imposition suite à votre déclaration, ou à la demande de permis de construire. Le taux applicable est lui aussi défini en fonction de la commune ou du département dont vous dépendez. Jardiniers, à vos râteaux!