"Depuis des temps immémoriaux, les hommes ont utilisé des produits naturels à des fins médicales. Ces produits, autrefois appelés "drogues", correspondaient aux médicaments d'aujourd'hui et, jusqu'au 19ème siècle, étaient vendus chez "le droguiste" puis chez "l'apothicaire". " Définir la dépendance physique Si un médicament provoque des effets de sevrage déplaisants, certains usagers en deviendront inévitablement physiquement dépendants. En effet, cette conclusion est inhérente à la définition de dépendance physique. Pause - Les méfaits des benzodiazépines et des somnifères, dépendance et sevrage. Selon le World Task Force, un groupe de travail qui s'est penché sur les sédatifs hypnotiques, «la dépendance physique se définit comme l'apparition de symptômes spécifiques lorsque la médication est brusquement interrompue». Le service de glossaire pharmacologique en ligne de l'Université de Boston affirme que la dépendance «se caractérise par la nécessité de maintenir la prise de médicament afin d'éviter l'apparition de symptômes de sevrage incommodants ou dangereux». Et un rapport récent publié dans le New England Journal of Medicine le confirme: «L'utilisation du terme "dépendance physique" implique qu'un syndrome de sevrage se produira après l'arrêt d'un remède psychiatrique.
Parce qu'aujourd'hui, l'idée d'être dépendant à un médicament n'est pas reconnue. Il m'a fallu expliquer à mon entourage, à mes amis, les effets de ces drogues licites et ma dépendance. C'est comme ça que j'ai commencé à écrire mon blog, Benzombie. La suite après la publicité « Je me suis donnée un an pour arrêter » Cela fait sept mois que j'ai commencé à me sevrer. J'ai dû commencer par changer de médicament pour le remplacer par un autre de la même famille, le Lysanxia, qui suscite moins le manque. C'est ce qu'on appelle la phase de substitution. Dépendante aux anxiolytiques, « j'ai décidé de me sevrer seule ». J'ai ensuite commencé le sevrage proprement dit, doucement, à mon rythme, en enlevant chaque semaine quelques gouttes de Lysanxia. J'ai commencé à 90 gouttes et j'en suis aujourd'hui à 25. Je me suis donnée un an pour arrêter. Je revis depuis. La mémoire est revenue, les émotions aussi -ne rien ressentir, ce n'est pas vivre. Je ne suis plus épuisée tout le temps et je ne fais plus de crises de panique, ni de dépression! J'ai l'impression de sortir d'un long cauchemar et de pouvoir à nouveau être maître de moi, de mes pensées, de mes émotions, de mes choix.
Elle peut également entraîner un syndrome associant des troubles du comportement et de la mémoire et une altération de l'état de conscience. Peuvent être ainsi observés les effets suivants: aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique, désinhibition avec impulsivité, euphorie, irritabilité, amnésie antérograde et suggestibilité. " Enfin, la consommation de benzodiazépines augmente le risque d'accident de la route. Des études ont aussi suggéré l'existence d'un lien entre ces médicaments et démence. Mais les résultats de ces études sont contradictoires. Cette problématique est en cours d'évaluation par l'Afssaps. Forum d entraide au sevrage aux benzodiazépines et somnifères. (Voyez: Pourquoi les anxiolytiques et somnifères favoriseraient-ils la maladie d'Alzheimer? ) Interactions médicamenteuses et alcool Les effets secondaires peuvent être amplifiés par l'alcool et l'interaction avec d'autres médicaments. " L'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central augmente la dépression centrale et l'altération de la vigilance.
La France malade? Qui a dit ça?! ;)
Se référer aussi au texte et aux critères pour la dépendance à une substance et aux troubles liés à l'alcool. Des niveaux très significatifs de dépendance physiologique, marquée par une tolérance et un sevrage, peuvent se développer avec les sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques. L'évolution dans le temps et la sévérité du syndrome de sevrage vont différer selon la substance Spécifique, sa pharmacocinétique et sa pharmacodynamique. Par exemple, le sevrage de substances à durée d'action plus courte, qui sont rapidement absorbées et n'ont pas de métabolites actifs (ex. : le triazolam) peut débuter dans les heures qui suivent l'interruption de la substance; le sevrage de substances avec des métabolites à longue durée d'action (ex. : le diazépam) peut ne pas apparaître avant 1 ou 2 jours ou plus. Le syndrome de sevrage produit par des substances de cette classe peut être caractérisé par le développement d'un délirium qui peut représenter un risque vital. Il peut y avoir des manifestations de tolérance et de sevrage en l'absence d'un diagnostic de Dépendance à une substance chez un sujet qui a brutalement arrêté des benzodiazépines prises sur de longues périodes aux doses thérapeutiques prescrites.