Il existe des personnes surdouées sensibles et il existe des personnes sensibles voire très sensibles qui ne sont pas surdouées. Il existe aussi des personnes surdouées qui ne sont pas hypersensibles! Donc définir le haut potentiel avec l'hypersensibilité n'est pas scientifique. On voit des parents qui croient que leur enfant est surdoué parce qu'il est sensible ou hyperémotif. Ce n'est pas la définition du haut potentiel. Le deuxième point sur lequel je voudrais insister, c'est Le déficit d'inhibition latente Depuis le début de cet article, j'ai pensé à beaucoup de choses (il faut que je téléphone à mes enfants, je dois prendre un RV, qu'est-ce que je vais manger à midi? etc…). Et comme je n'ai pas de « déficit d'inhibition latente » je me concentre sur cet article et je vais l'écrire. Je réfléchis en quelque sorte. Ce qui veut dire que j'ai quand même une « pensée convergente » qui fonctionne bien, tout en ayant une « pensée divergente » qui marche à plein régime. Mais je sais me concentrer!
Ce second traitement l'emporte sur le respect des consignes. Le traitement qui vise l'accès à la signification du mot est automatique, plus rapide que le traitement qui vise à donner la couleur de l'encre, il est nécessaire de l'inhiber pour mener la première tâche à bien. D'où des temps de réponse plus longs, et, si le contrôle inhibiteur est mis en défaut, des erreurs. En conclusion et je pense que je l'ai bien démontré (succinctement) le déficit d'inhibition latente des surdoués est bel et bien un déficit qui n'existe pas, bien au contraire. Les personnes à haut potentiel sont plutôt bien et très réactives et rapides lors de la résolution de problèmes. Si certains semblent ne pas pouvoir inhiber les pensées parasites, il faut plutôt rechercher d'autres problèmes que le seul haut potentiel pour l'expliquer. Dans le texte de Pascale Planche que j'ai cité, il est clairement écrit que les précoces inhibent mieux les distracteurs! (p509). Ils auraient également une capacité d'apprentissage supérieure.
12 JUIL. 2020 · Cette réponse a été utile à 0 personnes Bonjour Wesh, Le déficit d'inhibition latente n'est pas un trouble mental mais plutôt un trait de personnalité, et une description de la façon dont un individu absorbe et assimile des données ou des stimulis. Cela ne conduit pas nécessairement à des troubles mentaux ou à des réalisations créatives; il s'agit, comme beaucoup d'autres choses, d'influences environnementales et de prédispositions génétiques, qu'elles soient positives (par exemple l'éducation) ou négatives (par exemple l'abus). Une étude à lire: En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins, ont publié une étude liant le déficit d'inhibition latente et la créativité, mais aussi la schizophrénie. Selon cette étude, quand le QI est élevé, une faible inhibition latente profite à la créativité. À l'inverse, un QI inférieur associé à un déficit d'inhibition latente peut conduire à la schizophrénie, la personne n'étant pas en mesure de traiter toutes ses sensations.
C'est l'inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations reçues, qu'elles soient visuelles, auditives ou tactiles, et nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations "de fond". L'inhibition latente effectue une sorte de "tri automatique" afin que nous ne soyons pas submergés par toutes ces informations et que nous puissions nous concentrer sur l'essentiel. En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont publié une étude qui lie le génie et la folie [ 1]. Selon cette étude, une personne avec un QI élevé aura les capacités de concentration et d'analyse nécessaires pour effectuer le tri dans cette surcharge d'informations sans se laisser submerger par elle, gagnant ainsi en créativité. À l'inverse, ce flot peut conduire à la schizophrénie une personne n'étant pas en mesure de le traiter. Certaines drogues agissent sur l'inhibition latente et peuvent la mettre à un "bas niveau" et ainsi provoquer un raz de marée d'informations chez des personnes ne pouvant les traiter, ce qui va les rendre malades, et les mener aux portes de la psychose.