Le soleil rayonnant sur Belsunce, à Marseille, Tachetait les murs gris de macules vermeilles Pour en cacher la crasse et toute la misère Quand il comprit enfin où était la galère: Jamais il ne pourrait rendre beau ce quartier Sans un bon coup de pouce: il devait être aidé! Poème - La Folle Passion d'un peintre | Forum poésie et écriture Poèmes et Poètes - JePoemes.com. Le printemps qui badait s'en vint à son secours; C'est sa douce manie: il débordait d'amour Et, étant désoeuvré, tout prêt à dépanner; Et comme il transportait des graines par milliers Il les dissémina partout sur les taudis… Un grand prodige eut lieu, dont chacun s'esbaudit: De chaque coin crasseux, du fin-fond des égouts, Explosèrent des fleurs jaillissant de partout, Transformant le quartier en paradis terrestre: Belsunce tout semblable à un décor rupestre! Corolles parfumées et lianes en folie Grimpant en s'agrippant au linge de la nuit Séchant sur les balcons; feuillages colorés Issus en un instant de mondes enchantés; Un Eden merveilleux que l'astre imperator Enjoliva encor de ses paillettes d'or. Alors les citadins, heureux et enchantés, Se prenant par la main se mirent à danser… A propos Vette de Fonclare Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Cela s'appelle la propagande. Durant la guerre énormément de poésie qui était pour la résistance ont été censure. Le haut gouvernement « Bourrait le crane » ( convaincre par la propagande mensongère. ) du peuple. (Excusé moi de l'expression utilisé, qui est familière, mais il fallait utiliser le terme juste) Uniquement disponible sur
À Ernest Havet. DERNIER MOT. Un dernier mot, Pascal! À ton tour de m' entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d' horreur frémir ta noble cendre, Mais du moins j' aurai dit ce que j'ai sur le coeur. À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule Le tableau désolant des humaines douleurs, Nous montrant qu'en ce monde où tout s' effondre et croule L' homme lui-même n'est qu'une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traînant de sommets en abîmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pénétrant en leurs fibres intimes, Frappe à cris redoublés sur nos coeurs éperdus, Tu crois que tu n'as plus dans ton ardeur fébrile, Tant déjà tu nous crois ébranlés, abêtis, Qu'à dévoiler la Foi, monstrueuse et stérile, Pour nous voir sur son sein tomber anéantis. À quoi bon le nier? Poèmes sur les artistes peintres et. dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons: Voilà nos désespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l' Infini ce sont là nos frissons. Mais parce qu' ici-bas par des maux incurables, Jusqu 'en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misérables, Sous le poids accablant d' effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l' angoisse où nous sommes, Qu'à courir embrasser cette Croix que tu tiens?
0 poème Phonétique (Cliquez pour la liste complète): aheurtassiez aheurtassions arrêtasse arrêtassent arrêtasses arrêtassiez arrêtassions arrêtiste arrêtistes artésien artésienne artésiennes artésiens artiste artistement artistes artistique artistiquement artistiques heurtasse heurtassent heurtasses heurtassiez heurtassions hiératisme hiératismes épointer épointera épointerai... Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z
On voit un intérêt pour les arts visuels, pour l'expression plastique, très jeune, au-delà de l'intérêt pour la question littéraire et poétique. On sent que les deux sont intimement mêlés chez lui. C'est quelqu'un qui, d'un certain point de vue, ne sépare pas ces formes d'expression, qui construit constamment des correspondances, des échos, des passerelles et c'est ce qui va le rendre si sensible aux questions posées par les artistes de sa génération. [... Jeu de Poèmes. ] L'invention des calligrammes est un très grand moment de la participation d'Apollinaire à l'histoire des arts de cette période, c'est une espèce de synthèse entre poésie et invention plastique, quelque chose qui dérive du cubisme d'ailleurs et qui réunit symboliquement toutes les passions d'Apollinaire. Laurence Des Cars Parcours dans les salles suivantes: Apollinaire, "Un Homme-Epoque" 1880-1918 / Le regard en liberté/ Méditations esthétiques et Apollinaire et Paul Guillaume. Apollinaire était un grand défenseur des jeunes artistes.
Hors ligne 15 Mai 2020 La Folle Passion d'un peintre D'une toile gondolant de mélancolie Filtre la lumière ténébreuse d'une âme Sur un chevalet soutenant sa nostalgie Sous la fresque sculptée de ses démons infâmes. Quand le peintre calque ces ombres du passé Qu'il immortalise sur une toile noircie Vient l'heure d'exorciser ses sombres pensées Pour celles-ci rester à jamais endormies. Sous une résine rehaussant leurs nuances Dansent les couleurs sublimant ses émotions Sur les huiles mêlées de joie et de souffrance Jetant l'artiste dans une autre dimension. Poèmes sur les artistes peintre contemporain. Sous la strate épaisse de ce riche vernis Magnifie le peintre ses larmes de douleur Sur une toile se fardant de mille gris Une fois mêlée à une fumée d'humeurs. Au sommet du jour sous le feu de ses pensées Se mettent à vibrer les peintures qui éclatent À la vue d'étranges fantômes du passé En virant sous leur joie de rire à l'écarlate. Ils ne cessent alors de jouer des percussions Tout en exigeant de se mettre au garde à vous Sous un feu d'artifice d'hallucinations Qui mettent l'artiste de talent à genoux.
Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire, Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire, Belle digne d'orner les antiques manoirs, Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites Germer mille sonnets dans le coeur des poètes, Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs. A une passante – Tableaux parisiens, 1860 Mon préféré… Giovanni Boldini – En traversant la rue, 1874, Serling and Francine Clark Art Institute, Williamstown La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité? Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être! Citations d'artistes et peintres célèbres - art-magazine.org. Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, O toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais Superbe interprétation du poème en chanson par Serge Regianni: Bohémiens en voyage – Spleen et idéal, 1852 Gustave Courbet – La bohémienne et ses enfants, 1854, collection privée La tribu prophétique aux prunelles ardentes Hier s'est mise en route, emportant ses petits Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.