Il y a aussi une autre histoire ou le Bouddha était un éléphant et il offre aussi sa vie (son corps) à des voyageurs dans le désert qui mourraient de faim. Tous les jatakas ne finissent pas "bien", mais tous ne finissent pas "mal". J'ai même lu une histoire racontée par Thich Nhat Hanh ou celui qui allait devenir un jour le Bouddha, était aux enfers. Il avait fait des choses très graves. Lui et un autre prisonnier étaient torturés par un geôlier sans pitié. Contes sur les vies de bouddha un. Le prisonnier qu'était le futur Bouddha essaya de défendre l'autre prisonnier que le geôlier traitait durement, et il compris que le geôlier aussi était une victime, car il était privé de compassion. Il fut tué par le geôlier en essayant de protéger l'autre prisonnier, et cet acte de sacrifice sans haine pour le geôlier lui permis de renaître hors des enfers. Thich Nhat Hanh explique que la première fois qu'il avait découvert cette histoire il était choqué, il ne voulait pas croire que son cher Bouddha avait un jour été en enfer, mais il finit par accepter cela, et il en tira même quelque chose de positif: la compassion est présente partout, même aux enfers.
Description Enseignements de Sa Sainteté le Dalaï-Lama sur les Contes des vies antérieures et Ode au Bouddha pour avoir enseigné l'interdépendance conférés le 2 mars 2018 à Dharamsala en Inde à l'occasion du jour des miracles (première pleine lune du calendrier tibétain). Lieu: Temple tibétain principal, Dharamsala, HP, Inde Date: 2 mars 2018 Durée: 1 heure 50 minutes Langues: Français, Anglais, Tibetain, Chinois, Japonais, Coréen, Espagnol
Sagesse et compassion tels sont les Enseignements de base du Bouddha qui nous ont été transmis. Dans le Mahayana, nous voyons la Sagesse « Prajna » comme la « Mère de tous les Bouddhas », que nous rencontrons à travers la méditation. Contes sur les vies de bouddha 3. Difficile à comprendre, difficile à réaliser… Mais compassion… Nous connaissons tous ce mot, et nous l'assimilons le plus souvent à « pitié, être touché, réagir à la souffrance, la partager (sens étymologique), s'apitoyer », etc… Or, à lire les Jatakas, j'ai découvert, petit à petit, un aspect de la compassion que je n'avais pas vu jusque là. Non seulement, sous ses diverses formes, le Bouddha aide, soutient, ou même se sacrifie, mais surtout ses actions ont toujours pour résultat de faire grandir l'autre, celui qui a mal agi -le chasseur, le roi malhonnête, l'homme qui trahit sa parole, le dieu ingrat, etc… Cet autre est toujours pardonné, plus encore, il a, s'il le désire, la possibilité d'apprendre, de changer. Ainsi, entre autres exemples, dans le Jataka du Roi des Cerfs du Banyan, lorsque le Roi des Cerfs offre sa propre vie à la place de la biche porteuse d'un faon, le Roi de Bénarès, profondément touché par ce sacrifice, finit par accepter que plus aucun animal ne soit mis à mort dans son royaume.
J'ai mis un certain temps à apprécier les Jatakas, avec ses fables et son merveilleux. Et puis, ils sont souvent présentés comme « contes », ce qui nous fait penser qu'ils sont seulement pour les enfants… nous avons perdu, je pense, le goût des contes et du merveilleux, le goût des morales et des fins heureuses… Mais les Jatakas sont présents partout en Asie du Sud-Est aux frontons des temples, dans les illustrations au quotidien, dans les paroles des chanteurs et des poètes. 20 contes des vies passées du Bouddha. Le Bouddha, pas encore Bouddha, y apparaît sous plein de formes différentes, souvent animales: cerf, poisson, tortue, lièvre ou éléphant; bien sûr aussi humaines: prince, mendiant, voleur ou même végétale: lierre ou buisson. Alors, j'ai insisté, je les ai lus et relus, pour comprendre ce qui s'y passait. Que pouvait-il y avoir, dans ces histoires situées dans un passé extraordinaire où les animaux parlaient, où les rois discutaient avec les mendiants, qui pouvait nous intéresser aujourd'hui, dans notre monde déserté de toutes ces merveilles et toujours bousculé?