On a alors a = ρ cos(θ), b = ρ sin(θ) et ρ =√a2 + b Propriété 1 (MODULE ET ARGUMENT) Alors si z = ρeiθ et z 0 = eiθ0, on a zz0 = ρei(θ+θ0). Donc une multiplication par un nombre complexe de module 1 correspond à une rotation. C'est à cause de cet effet qu'on utilise les nombres complexes pour modéliser les phénomènes oscillants. 2. 1 Suites complexes Rappels suites complexes, limsup de suites réelles Une suite complexe est une application N → C n 7→ zn. Définition 1 (SUITE COMPLEXE) Pour définir la convergence des suites complexes, on définit les voisinages dans C. Soit z ∈ C. On dit que V ⊂ C est un voisinage de z si et seulement s'il existe ε > 0 tel que D(z, ε) = {z 0 ∈ C tq |z − z | ≤ ε} ⊂ V. Définition 2 (VOISINAGE) Remarque On peut aussi prendre D(z, ε) = {z 0 | < ε}. La définition de limite de suite dans C est alors la même que dans R. Soit (zn)n ∈ N une suite complexe et soit l ∈ C. Cours sma s3 max. On dit que l est la limite de (zn)n ∈ N, et on note l = lim n→+∞ zn si et seulement si pour tout V voisinage de l, il existe NV ∈ N tel que pour tout n ≥ NV, zn ∈ V. Définition 3 (LIMITE D'UNE SUITE) Remarque 1. l = lim n→+∞ zn signifie donc pour tout ε > 0, il existe Nε ∈ N tel que n ≥ Nε ⇒ |zn − l| ≤ ε (c'est à dire zn ∈ D(l, ε)).
On a lim n→+∞ zn = l (limite dans C) ⇒ lim n→+∞ |zn| = |l| (limite dans R). Propriété 4 (LIMITE, MODULE ET ARGUMENT) Remarque ATTENTION: LA RECIPROQUE N'EST PAS VRAIE. Il n'y a que deux cas où l'étude du module permet de conclure sur la convergence de la suite: — si lim n→+∞ |zn| = 0 alors lim n→+∞ zn = 0. 2. 2 Limite sup et inf Rappels suites complexes, limsup de suites réelles |zn| = +∞ alors (zn)n ∈ N diverge. DIFFERENCE FONDAMENTALE ENTRE R ET C: il n'y a pas de relation d'ordre (similaire à ≤) dans C (ni dans R: de façon générale, on peut ordonner des nombres réels mais pas des vecteurs). Cours 10: Cours de la Tech. Spectroscopiques smp S3. Donc pas de notion de suite croissante, de majoration, de théorème des gendarmes, de limsup et liminf! 2. 2 Limite sup et inf ATTENTION, nous ne considèrerons ici que les suites réelles. La relation d'ordre ≤ de R permet de définir la limsup et la liminf d'une suite réelle. L'intérêt est que la limsup et la liminf existent toujours, dans R ∪ {−∞, +∞}, contrairement à la limite. Soit (xn)n ∈ N une suite réelle.
Cours d'ANALYSE – SMIA 2 – Abdallah: SMIA2_Intégrale de Riemann; SMIA2_Intégrale Généralisée; SMIA2_Equations Différentielles.