413 bassins de natation, publics ou privés, tous types confondus. Sur ce nombre, seuls quelque 900 établissements de sport et loisirs appartenant à des collectivités sont ouverts à l'année à tous les publics. C'est sur ce marché que s'est développée la DSP qui concernerait aujourd'hui plus de 300 établissements aquatiques. Déjà très présent en Ile-de-France, ce modèle de gestion se diffuse peu à peu dans les grandes agglomérations de province. Faire face aux manques de ressources Les raisons de l'arrivée de partenaires privés dans la gestion des piscines publiques sont diverses. Régie directe ou DSP, les piscines nagent entre deux eaux. Pour certains, c'est l'avènement des piscines-loisirs, proposant équipements et activités ludiques, qui a conduit à se tourner vers des professionnels du loisir. L'évolution normative est également mise en avant. "Il y a indiscutablement une accentuation de la réglementation dans les piscines, une réglementation qui coûte cher pour l'eau, des contrats de travail très réglementés. Il y a enfin un problème énergétique auquel les villes sont très attentives", plaide Yves Rouleau, administrateur de l'Andes (Association nationale des élus en charge du sport).
"La piscine intéresse toutes les franges de la population. Les municipalités veulent garder la maîtrise car il y a une dimension politique à travers la gestion des demandes des associations", pointe Yves Rouleau. Thierry Prat, pour sa part, évoque "des collectivités qui s'étaient engagées très fortement sur la mutualisation de grands équipements il y a quelques années et se sont rendu compte qu'elles n'avaient plus aucun levier, qu'elles ne pouvaient plus organiser de manifestations, prendre des initiatives, car elles n'avaient pas été assez pertinentes dans le contrat établi avec le délégataire". Le privé arrive dans le financement Malgré ces limites, la DSP a le vent en poupe. Ces dernières années, 50% des créations de centres aquatiques ont fait l'objet d'un appel d'offres. Alors demain, toujours plus de DSP dans les piscines? Oui… et non. Directeur de piscine municipale de musique. Au sens générique, le recours à des partenaires privés pour la gestion des piscines devrait continuer à croître. En faisant jouer la concurrence et en externalisant les coûts, les collectivités y trouveront des économies à leur portée.
A priori j'ai l' impression qu'un directeur n'a pas de gros pouvoirs dans sa piscine? En fait, en quoi consiste son travail? Je suppose, déjà - gérer l'équipe en place(MNS, personnel entretien - prendre des décisions d'urgence(évacuation bassin, alerte aux secours d'urgence,... ) gestion financière -surveillance de la propreté des bassins-organisation des plannings horaires pour groupes, clubs ou écoles et Peut-il, si il est MNS donner des cours? y'a-t'il d'autres choses? Directeur de piscine municipale sur. Trés intéressant saumon ce petit reportage ça m'a fait penser à la visite qu'on avait eu droit au Véron, lors du stage NPT:)) Je pense qu'il serait bien d'organiser une visite par an, de toutes les piscines, histoire de faire voir aux gens comment ça se passe, afin de peut-être les responsabiliser davantage sur l'hygiène Celle où je vais souvent, il parait qu'il y avait eu une visite de toute la machinerie, lors de l'inauguration et depuis plus rien
A propos d'un équipement structurellement déficitaire comme la piscine, on pourrait imaginer une certaine frilosité de la part des partenaires privés. "L'engagement dans les piscines dépend de la hauteur de la subvention d'équilibre. Les piscines au budget équilibré sans subvention se comptent sur les doigts de la main. On peut donc gagner de l'argent même si l'équipement est déficitaire", détaille Sébastien Euksuzian. Concrètement, la rémunération du délégataire et ses frais de gestion sont intégrés dans son offre. Pour l'UCPA, cette "marge" s'élève à 7 ou 8%. Pour un budget de fonctionnement de un million d'euros, le délégataire peut ainsi gagner 80. 000 euros sur l'année. ▷ Offre Emploi CDI Directeur Directrice de Piscine Chevilly-Larue (94) - Recrutement par MAIRIE | HelloWork. Au-delà de cette rémunération, les délégataires font encore jouer leur savoir-faire pour baisser les coûts de fonctionnement: "On est des spécialistes, on a des leviers d'optimisation sur la gestion des lots techniques. Quand on reprend des équipements qui ont été gérés en régie, on arrive assez facilement à optimiser les coûts de fonctionnement", explique Sébastien Euksuzian.