Il est vrai que la Bible ne mentionne pas explicitement la masturbation et ne dit pas s'il s'agit d'un péché. Mais l'absence de verset sur ce sujet ne signifie pas pour autant que Dieu donne son aval à cette activité. Si la Bible ne dit pas explicitement que la masturbation est un péché, il est clair que ce qui y mène l'est. La masturbation est toujours le fruit de pensées de convoitise sexuelle, de stimulation sexuelle et / ou d'images pornographiques. Car je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui se masturbe en pensant à un arbre. Ce sont ces problèmes qu'il nous faut résoudre. Dans la pensée de Dieu, l'expression sexuelle doit être accomplie par deux personnes de sexe opposé, aboutissant à une saine et nécessaire dépendance l'une de l'autre pour cette expérience, dont le cadre idéal approuvé par Dieu n'est autre que le mariage. La masturbation empêche cette dépendance voulue par Dieu. Le masturbateur devient autosuffisant, il n'a pas à souffrir la privation s'il est célibataire ou bien si sa femme/son homme n'est pas en état de le soulager.
Malgré tout cela, il peut arriver qu'un jeune homme ressente une poussée de l'instinct telle qu'il "n'en puisse plus" et qu'il craigne de tomber dans la fornication ( az-zinâ, relation sexuelle hors du cadre permis). Dans ce cas et en dernier recours, face à deux maux (la fornication et la masturbation), certains ulémas musulmans sont d'avis qu'il peut être amené à avoir recours au moindre mal ( cf. Al-halâl wal-harâm, al-Qardhâwî, p. 153, et aussi Majmû' ul-fatâwâ 34/230), et ce seulement s'il y a risque réel pour lui de tomber dans la fornication. C'est ce qui est connu en droit musulman comme " akhaffu-dh-dhararayn " (le moins grave de deux maux). Soulignons-le: cela reste quelque chose du dernier recours uniquement, et seulement si le jeune n'a vraiment pas les moyens de fonder un foyer et qu'il craint vraiment de tomber dans un mal plus grave. La question qui se pose ici est: pratiqué dans ce cas du dernier recours, l'acte de masturbation reste-t-il quand même interdit, ou bien, à cause de la nécessité existante, devient-il alors autorisé?
On a observé lors de plusieurs délivrances comment les doigts de la personne esclave de la masturbation se levaient et s'agitaient de manière incontrôlée. Dés que l'ordre de sortir de son corps était donnée aux démons avec autorité au Nom de Jésus-Christ, la personne agitait les doigts de plus belle et de façon hystérique. Et une fois qu'elle était délivrée de ces démons, l'envie de se masturber partait définitivement.