Triple hommage à Igor Stravinsky en forme de pirouette signé Jean-Claude Gallotta: un Sacre du printemps tout feu tout flamme, précédé de deux courtes pièces, Tumulte et Pour Igor. Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d'écolier. Le futur chorégraphe entend l'oeuvre pour la première fois sur un vieux tourne-disque. Assoupi sur son banc en bois, il « s'enrêve » aussitôt, dit-il aujourd'hui. C'est alors qu'il chorégraphiait la dernière séquence de son spectacle précédent, L'Homme à tête de chou, que lui sont revenus ces souvenirs. Par quelle voie secrète? En guise de réponse, Le Sacre du printemps s'est alors imposé comme le second volet du diptyque commencé avec l'hommage à Gainsbourg: mêmes danseurs, même lumière sélénienne, mêmes énergies venues directement de la musique. Jean-Claude Gallotta a choisi de travailler sur la première version de l'œuvre, qu'il considère comme une des meilleures, rude, sans affèteries, sans brillance décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même.
Certains connaissent la chorégraphie originelle de Nijinsky qui exprimait d'une façon admirable le carcan moral des sociétés tribales de l'ancienne Russie païenne, mais, qui n'a pas en mémoire celle de Maurice Béjart pleine de fougue juvénile et si plastiquement irréprochable? Il semblerait que Jean-Claude Gallotta se soit souvenu des travaux du maître marseillais: les ensembles nombreux, la fluidité et la rapidité des déplacements, l'habileté avec laquelle les soli s'enchaînent avec les tutti rappellent immanquablement le style de sa chorégraphie. La nervosité des gestes qui s'allient bien à la musique ne peut que la servir: elle n'a toujours pas pris une ride. Le choix de la bande son, avec Stravinsky lui-même à la baguette en 1960, dit assez l'admiration que Gallotta professe vis-à-vis du compositeur: ce choix est justifié car les sonorités parfois acides des bois, la virulence des accents rythmiques, la lenteur assumée des passages plus lyriques, le magnifique solo des timbales dans la dernière séquence sont des sensations toujours émouvantes sous sa direction.
Par quelle voie secrète? En guise de réponse, Le Sacre du printemps s'est alors imposé comme le second volet du diptyque commencé avec l'hommage à Gainsbourg: mêmes danseurs, même lumière sélénienne, mêmes énergies venues directement de la musique. Jean-Claude Gallotta a choisi de travailler sur la première version de l'œuvre, qu'il considère comme une des meilleures, rude, sans affèteries, sans brillance décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même. Pas d'anecdote, pas d'intrigue. Jean-Claude Gallotta ajoute: pas d'Élue, ou du moins pas d'Élue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine sera « éligible », tour à tour, pour rétorquer à « l'obscur pouvoir discrétionnaire » des dieux. Du rituel, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier » et de « se recueillir ». Il s'agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l'autel qui montent et monteront toujours à son adolescence, et de se relier aux maîtres, de Kantor à Fellini, qui l'ont conduit à ne pas l'oublier.
Plus de détails [Dijon] Auditorium, 10-X-2012. Le Sacre du Printemps d'Igor Stravinsky, précédé de I-Tumulte et II-Pour Igor. Bande enregistrée avec la version du Sacre du Printemps dirigée en 1960 par Igor Stravinsky. Chorégraphies: Jean-Claude Gallotta. Assistante à la chorégraphie: Mathilde Altaraz. Dramaturgie: Claude-Henri Buffard. Costumes: Jacques Schiotto, Marion Mercier, Anne Jonathan. Lumières: Dominique Zape assisté de Pierre Escande. Décors: Jeanne Dard. Interprètes: Cécile Renard, Alexane Albert, Agnès Canova, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis. Le « Sacre » d' Igor Stravinsky vient de tenter encore une fois un chorégraphe; et pour s'attaquer à ce qu'il appelle « une sorte de montagne magique », le grenoblois Jean-Claude Gallotta désire visiblement rester dans la tradition, mais aussi mettre en relief le travail du danseur, et ancrer sa vision du ballet dans la société actuelle.
Le Sacre est précédé de deux courts avant-programmes: I – Tumulte, où le chorégraphe invite danseurs et public à entendre le silence brut de la danse qui précède le déchaînement de la musique. II – Pour Igor, un solo interprété par Cécile Renard en hommage au compositeur, apostrophé et tutoyé comme un dieu qu'on n'en finit pas de remercier d'avoir cherché sans relâche à instituer par sa musique un ordre entre l'homme et le temps. Chorégraphies Jean-Claude Gallotta Musique Igor Stravinsky, version dirigée et enregistrée (1960) par Igor Stravinsky avec le Columbia Symphony Orchestra Paysage sonore (I. Tumulte, Igor) Strigall Interprétation: Pour Igor - Cécile Renard Pour Tumulte et Le Sacre du printemps - Alexane Albert, Agnès Canova, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Mathieu Heyraud, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis
La semaine prochaine pour une découverte personnelle de jean-Claude Gallotta. TN de Chaillot (Paris). La découverte a eu lieu! Qu'en dire? Le spectacle me plait: de la danse, des vidéos qui amènent une certaine nostalgie: Stravinsky est loin et proche à la fois: le sacre a 100 ans, le bel age! Je me surprends à apprécier plus que prévu, un spectacle avec peu d'émotion pour moi, mais une danse énergique, certainement celle d'un auteur. …et puis… à la sortie, j'ouvre le livret distribué à l'entrée, et le lis avec effroi que la pièce date de 2009 et non des années 80 comme je le croyais. Déception! je me remémore les textes lus, les vidéos, trouve cela daté, et la danse moins innovante… moins intéressante. Je me dis qu'il faut gouter son plaisir, ne pas lire les livrets, et parfois ne pas en savoir trop! F*
Assoupi sur son banc en bois, il «s'enrêve» aussitôt, dit-il aujourd'hui. Les images l'emportent. Il s'en souvient encore. Des figures séraphiques, des ombres sensuelles, des corps tourmentés, des éveils interdits, des émois inexpliqués, des palpitations troublantes. C'est alors qu'il chorégraphiait la dernière séquence de son spectacle précédent, l'Homme à tête de chou, que lui sont revenus ces souvenirs. Par quelle voie secrète? Par la silhouette de Marilou traversant la scène comme l'Elue de Stravinsky offerte à la mort? Par la musique de Serge Gainsbourg nourrie, parfois clandestinement, de références classiques? Par la vitalité des interprètes dont il lui paraissait indispensable de prolonger la flamme? En guise de réponse, le Sacre s'est alors imposé comme le second volet du diptyque commencé avec l'Homme à tête de chou: mêmes danseurs, même lumière sélénienne, mêmes énergies venues directement de la musique. En hommage à Tadeusz Kantor, et à sa Classe morte, classe qui est aussi celle de beaucoup d'autres enfances en noir et blanc, celle de Jean Vigo (Zéro de conduite) ou celle de François Truffaut (les 400 coups), la scène est comme passée à l'estompe du souvenir, la musique insolente de Stravinsky et la danse désir des interprètes perçant sous le voile comme des élèves effrontés sous le nuage de craie.
Fiche de préparation – Séquence pour le cm1 – Nouveau programme de géographie Plan de séquence: Découvrir les lieux où j'habite Où est-ce que j' habite? Identifier les caractéristiques de mes lieux de vie: – identifier les caractéristiques de mon lieu de vie. – Localiser mon lieu de vie et les situer à différentes échelles. Fiche de préparation de séquence pour mettre en place des séances d'apprentissage: Séance 1: Les caractéristiques des lieux de vie Phase 1: Emergence des représentations DUREE: 20 min Oral et Ecrit /coll 1/Le maitre interroge les élèves: En France, on peut vivre dans de grandes villes ou espace urbain mais dans quels autres types d'espaces peut-on vivre aussi? Evaluation cm1 geographie le lieu ou j'habite. En banlieue (périurbain), la campagne (l'espace rural), la montagne (l'espace montagnard), au bord de mer. Quelles sont les éléments qui nous permettent de décrire un lieu? Sa situation en France et dans le monde, la densité de population (nombre d'habitants sur une surface donnée), les types de transports, son climat, son relief et sa végétation.
Je bloque complètement sur la mise en place de ma séquence. J'Avais fait un premier plan: Séance 1: Où est ce que j'habite? Objectif: réaliser une description de son habitation et préparer une fiche pour la sortie. Séance 2: Sortie Séance 3: retour sur la sortie. objectif: définir les caractéristiques de ma commune. Séance 4: Découverte de mon espace proche. Evaluation cm1 geographie le lieu ou j habiter. Objectif: Découvrir les services de ma commune. Séance 5: Où se situe ma commune? Objectif: situer ma commune à différentes échelles Séance 6: évaluation sommative Ou faut-il que je reprenne les 5 fonctions de la géographie: habiter, travaillerai, commerce, loisirs, déplacement et ainsi faire un autre plan de séquence: Séance 1: idem Séance 2: Les différentes habitations de ma commune. Séance 3: Comment se déplace l'espace personnes? Séance 4: Où les gens vont travailler? Séance 5: le commerce Séance 6: les loisirs Séance 7: évaluation Qu'en pensez-vous? J'ai beaucoup de mal à alimenter mes séances sur les 2, manque d'expérience sûrement.
CM1 Thème 1: Découvrir les lieux où j'habite CM1 Thème 1: Découvrir les lieux où j'habite Chapitres 4 et 5: Décrire et localiser un lieu de vie Chapitre 1: Connaitre les paysages de villes et de villages Chapitre 6: Localiser ses lieux de vie Chapitres 2 et 3: Habiter dans une ville ou un village en France Le cartable de Séverine. Evaluation n°1:... Je préfère enseigner comme toi de la géographie physique mais je ne sais plus ce qui concerne le cm1 et le cm2. Le lieu (ou les lieux) nous habite aussi, et les dimensions affective, par laquelle nous y sommes attachés, mais également esthétique et sensible sont constitutives de l'habiter. Le géographe s'intéresse à l'espace et à l'organisation des êtres humains dans l'espace. Se repérer dans l'espace: nommer ou localiser un repère ou un lieu sur une carte 7, 8, 10 Comprendre un document: l'identifier, extraire des... Découvrir le(s) lieu()x où j'habite : élaboration séquence ? - Histoire, géographie, histoire des arts - Forums Enseignants du primaire. 11, 12 Pratiquer différents langages: s'approprier le lexique. Le long de la méditerranée, les hivers sont doux et l'été très chaud et sec.