En France, si l'école se veut inclusive, elle l'est sur le terrain, encore très peu. Les enfants autistes et /ou trisomiques sont pour beaucoup, scolarisés à temps partiel. Parfois ils sont comptabilisés scolarisés, alors qu'ils ne vont à l'école qu'une heure par jour. Quant aux troubles Dys, ils touchent 6 à 8% des enfants en âge préscolaire. Ce sont des troubles cognitifs durables, qui sont plus ou moins sévères et entraînent des troubles des apprentissages. Certains affectent les apprentissages précoces, tels que le langage ou encore les gestes, que l'enfant avec troubles Dys, parvient difficilement à automatiser. D'autres affectent les apprentissages scolaires: c'est ce qu'on appelle les troubles spécifiques des apprentissages regroupés en 6 catégories. Autisme et trisomie 2018. ▪ Les troubles spécifiques de l'acquisition du langage écrit: la dyslexie et la dysorthographie. ▪ Les troubles spécifiques du développement du langage oral: la dysphasie. ▪ Les troubles d'attention avec ou sans hyperactivité: ils sont associés dans 50% des personnes présentant des troubles du langage.
Le schéma est-il en passe de se reproduire pour les personnes autistes dites « sévères » en France? Autisme, trisomie : quelles solutions pour accompagner ces handicaps ? - Neufmois.fr. Déjà, « l'Hôpital privé américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine (92), pratique un dépistage prénatal 'de l'autisme', à titre 'expérimental', au moins depuis 2018 ». Après l'expérimental non remboursé, des études pour affiner la « prédiction du niveau de handicap » feront accepter la systématisation du diagnostic et son remboursement au nom de la « justice sociale ». En parallèle, « les études sur l'acceptation sociale des personnes autistes vivantes » pourraient rester pas ou mal financées, les ressources éducatives disparaitre, et « la forte stigmatisation et dégradation sociale des parents qui ont fait le choix de 'garder' ces enfants » devenir monnaie courante. C'est juste un scénario, mais une enquête interne de l'Hôpital américain, montre que 85% des parents seraient prêts à évoquer la question de l'avortement « si on trouve une microdélétion connue pour être associée à des troubles autistiques et que ce remaniement est confirmé à l'amniocentèse ».
Qui transmet le gène de l'autisme? La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation. Autisme et trisomie film. Quel parent transmet l'autisme? Par exemple, des parents peuvent chacun avoir dans leurs gènes quelques variations associées au trouble autistique, sans être atteints; mais l'un de leurs enfants, s'il « hérite » de toutes ces mutations des deux parents, a alors un risque élevé d'être autiste. Qui porte le gène de l'autisme? La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux. N'oubliez pas de partager l'article!
Un débat inexistant en France A ce jour, le débat autour du dépistage prénatal de l'autisme reste quasi inexistant en France, ce militantisme étant surtout anglo-saxon et québécois. Alors que 96% des personnes trisomiques détectées en France ne naissent plus, nous connaissons aussi nombre d'exemples d'entre elles qui mènent des vies heureuses et accomplies. Interrogées à ce sujet, elles disent ne pas « souffrir » de la trisomie et qu'il ne s'agit pas d'une maladie. Autisme, qu’est-ce que c’est ? Vivre le handicap. Pourtant, tant à l'égard des personnes autistes que des personnes trisomiques, il est martelé, à notre place, par des politiques et des psychiatres, que nous en souffririons en permanence… Comme le dit fort bien Josef Schovanec, autiste, philosophe, auteur, « c'est le rejet qui fait souffrir, pas l'autisme ». Un professionnel de santé avait un jour demandé à la chercheuse canadienne Michelle Dawson, « Quel est le pire aspect dans le fait d'être autiste? ». « Être haïe », avait-elle répondu. Tout est dit. Éliminer une vie pour cause d'autisme, c'est valoriser une société normative, au sein de laquelle « un seul type de profil d'humain sera toléré », selon les mots de Josef Schovanec.