Capouliés du Félibrige 1876 – 1888. Frédéric Mistral. 1888 – 1891. Joseph Roumanille. 1891 – 1901. Félix Gras. 1901 – 1909. Pierre Devoluy. 1909 – 1919. Valère Bernard. 1919 – 1922. Joseph Fallen. 1922 – 1941. Marius Jouveau. 1941 – 1956. Frédéric Mistral neveu. 1956 – 1962. Charles Rostaing. 1962 – 1971. Elie Bachas. 1971 – 1982 René Jouveau. 1982 – 1989 Paul Roux. 1989 – 1992 Paul Pons. 1992 – 2006 Pierre Fabre. 2006 –. Jacques Mouttet. Site expert Livres et timbres liés au Félibrige 2003. Lou tresor dou felibrige (tome 2). Frédéric Mistral. Editions PyréMonde. La Coupo Santo, hymne du Félibrige.. 2008. Mes origines. Editions Actes Sud. Articles liés au Félibrige Cliquer sur une image-lien pour afficher l'article correspondant
L'origine de la tradition félibréenne à Sceaux Un jour de mai 1877, deux poètes provençaux, Paul Arène et Valéry Vernier, viennent en promenade à Sceaux, grâce à la ligne de Sceaux de l'époque, créée en 1846, dont le terminus était situé dans ce qui est aujourd'hui l'impasse du marché. Ils y découvrent la tombe de Florian (1755-1794), romancier, auteur dramatique, poète et fabuliste vivant à la cour du Duc de Penthièvre, propriétaire du domaine de Sceaux. La tradition félibréenne et méridionale | Sceaux. Il leur revient en mémoire que Florian est languedocien et qu'il a écrit un poème en langue d'oc dans un de ses romans. Or, les deux poètes sont membres du Félibrige, mouvement littéraire créé par Frédéric Mistral en 1854 pour sauvegarder et promouvoir la langue d'oc (comprenant principalement: provençal, languedocien, gascon, auvergnat, limousin, béarnais, périgourdin). Aussi réagissent-ils en alertant le Félibrige et, en particulier, ceux de ses membres résidant en région parisienne qui, par leur venue à Sceaux, allaient faire naître la tradition.
Le Félibrige est présidé par le capoulié. Le capoulié est obligatoirement un des cinquante félibres majoraux. Le capoulié est le gardien de la coupe, symbole du Félibrige. Le capoulié est aidé dans sa charge par un secrétaire ( baile), un trésorier ( clavaire) et des assesseurs ( assessour). « Une langue qui résiste ». Le Félibrige est représenté à l'étranger par des membres associés ( sòci), la plupart universitaires ou traducteurs. Le congrès ( Santo-Estello) du Félibrige se déroule chaque année dans une ville différente des pays de langue d'oc, au moment de la fête de sainte Estelle (ou d'une date proche). Le Santo Estello comprend des réunions statutaires et de grandes festivités illustrant les différentes expressions de la culture des pays de langue d'oc (théâtre, musique, chanson, littérature…) Tous les 7 ans, le Félibrige organise des joutes littéraires connues sous le nom de Grand Jo flourau setenàri. Le grand lauréat est nommé Maître en Gai-Savoir ( Mèstre en Gai-Sabé) et choisit la reine du Félibrige qui dont la fonction est symbolique.
(provençal félibrige) Frédéric Mistral École littéraire constituée en Provence, au milieu du xix e s., pour le maintien et l'épuration de la langue provençale et des autres dialectes occitans, et pour la renaissance d'une littérature du midi de la France. Mouvement littéraire pour la renaissance de la langue d'oc, en gestation depuis le début du xix e siècle. L'impulsion décisive fut donnée par Joseph Roumanille, qui édita en 1851 le recueil collectif Li Prouvençalo, autour duquel se rassemblèrent Mistral, Aubanel, Crousillat, Mathieu, Castil-Blaze et J. -B. Gaut. Mais c'est le 21 mai 1854, au château de Fontségugne, près d'Avignon, que sept poètes provençaux (Aubanel, Roumanille, Mistral, Mathieu, Tavan, Brunet, Giéra) se réunirent et fondèrent un groupement dont les membres, à l'instigation de Mistral, prirent le nom de félibres: le terme vient d'une vieille cantilène dans laquelle la Vierge raconte qu'elle a trouvé son fils « parmi les sept félibres de la loi » (emé li sèt felibre de la lei), Mistral donnant au mot le sens de « docteur de la loi ».
Festival du Félibrige. Toutes les manifestations sont gratuites. Cette manifestation annuelle est la plus ancienne du genre à promouvoir la culture régionale. A partir de 16h: Marché des produits et des savoir-faire du terroir au jardin d'été. 18h: Inauguration officielle avec M. le Maire d'Arles et M. le Capoulier du Félibrige à la salle d'honneur de la Mairie. A 21h: Spectacle d'ouverture « Les poètes provençaux en chansons » avec la participation de 600 élèves au théâtre antique d'Arles.
Ce que Mandy Graillon a rappelé en soulignant (que): « Cette Santo Estello sera placée sous le signe de la jeunesse, dans une ville qui vibre au rythme de ses traditions, et autour du Museon Arlaten, dont la réouverture récente tombe à pic pour ce grand rendez-vous du Felibrige «. Dans la foulée, Paulin Reynard précisait que « Nous avons lancé un partenariat ambitieux avec le Rectorat: plus de 600 élèves du CP à la Terminale seront sur la scène du théâtre antique pour le spectacle d'ouverture ». Enfin, Sabine Mistral, XVIe reine d'Arles et âme de ce congrès sur lequel elle travaille depuis deux ans, précisait pour sa part, que de très nombreux événements, découvertes et spectacles seront proposés. Le Museon Arlaten, fondé par Frédéric Mistral et siège social du Felibrige depuis sa création, sera notamment le coeur battant des réunions de la Santo Estello. Photo O. Querette/ Ektadoc/ville d'Arles. Autant dire que les réunions du congrès seront suivies, tout autant que les concerts et spectacles ouverts à tous et qui rythmeront par leurs festivités, les travaux des congressistes.
Seguin, 1908 téléchargeable au format pdf chez Ciel d'Oc (Colonel Gros-Long) La Connaissance de la guerre. Essai de critique positive, Paris, Éditions Nouvelle Librairie Nationale, 1922 La Cévenne embrasée. Le Psaume sous les étoiles, roman, Éditions du Monde Nouveau, 1922 Au gai royaume de l'Azur. Du lentisque des Maures au jasmin de Grasse. Le littoral et ses villes de rêve. Nice capitale de l'Azur. La montagne fleurie et le jardin des neiges, avec Pierre Borel, préface de Maurice Maeterlinck, Éditions J. Rey, 1924. Plusieurs rééditions chez l'éditeur B. Arthaud (ouvrage traduit en anglais, espagnol, néerlandais et suédois) La Cévenne embrasée. Le Violier d'amour, roman, Paris, Fasquelle, 1927 Le Psautier Huguenot, Éditions du Monde Nouveau, 1928 La Cévenne embrasée.