Société Faits divers David N'Zoamoma N'Golingo a avoué avoir tué Kader Garcia en juillet 2018 dans le quartier Bellevue, sur fond de trafic de drogue. Son procès s'ouvre ce mardi. C ette fois, on ne cherchera pas à savoir qui est l'auteur des coups de feu. David N'Zoamoma N'Golingo, dit « Davie N », a reconnu les faits juste après s'être rendu à la police. Le jeune homme, né à Nantes de parents originaires de Centrafrique et défavorablement connu des services de police et de la justice, incarcéré à plusieurs reprises pour violences ou trafic de drogue, a tiré le 18 juillet 2018 sur Kader Garcia, 34 ans, en plein après-midi, place Mendès-France, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), le laissant pour mort. Il comparaît pour « meurtre » à compter de mardi devant les assises de Loire-Atlantique. Il prenait la tete des caids le. L'accusé prétend qu'il s'est servi de son révolver, mais « pas pour tuer ». Un vieux contentieux opposait les deux hommes. Une quinzaine d'années auparavant, Garcia aurait humilié N'Golingo en lui plantant une lame dans les fesses devant toute la cité.
Que ressort-il du sommet G20 à Hambourg? Pas grand-chose, dit-on. Et pourtant. L'isolement des Etats-Unis dépasse la question du climat. Que tous sans exception lui aient donné tort, c'est nouveau. Enfin, le bazar a permis des rencontres, des marchandages discrets qui font reculer le risque de guerre. Pas si mal en fait. Ce club des pays riches n'a aucune légitimité démocratique. Il laisse devant la porte des petits et moyens pays qui auraient beaucoup à dire. La Suisse ne s'en plaint pas puisqu'elle arrive de temps à autre à se faufiler sur un strapontin à l'invitation d'un organisateur bienveillant, comme l'a fait cette fois Mme Merkel. Avec le recul, l'utilité de cette bastringue ne saute pas aux yeux. Or le bon peuple effarouché par les menaces de guerres peut respirer. Faut-il craindre un nouvel embrasement des banlieues? - Causeur. Ces messieurs-dames qui aiment tant poser sur la photo officielle et papoter dans les couloirs ne sont pas près d'échanger entre eux des missiles balistiques. La question du climat mis à part – et admettons qu'elle n'empêche personne de dormir, d'autant plus que Trump n'est pas éternel – toutes les tensions ont baissé d'un cran.
C'est l'une des raisons de leur réticence, par exemple, à voter Zemmour… Raison de plus pour briser le tabou! En réalité, le chantage n'existe que parce qu'il n'y a pas de volonté politique pour y résister. En effet, à supposer que la victoire d'un Éric Zemmour ou d'une Marine Le Pen se produise, et qu'un scénario soit envisagé d'une révolte généralisée des banlieues, quelles seraient les forces en présence? Actuellement, les forces de l'ordre hésitent à avoir recours à la force, parce qu'elles ne se sentent pas soutenues par le gouvernement D'un côté, une police et des forces armées avec peu de moyens, mais bien organisées, aujourd'hui rendues impuissantes, en grande partie à cause de la contrainte exacerbée des règles d'engagement. Il prenait la tete des caids video. Il est ainsi incroyable que la policière sortie en feu de sa voiture à Viry-Châtillon ne se soit même pas servie de son arme contre les gangsters qui l'entouraient et l'insultaient. Tout se passe comme si, trop souvent, les forces de l'ordre servaient aujourd'hui plutôt d'alibi pour couvrir l'impunité des banlieues que de moyens pour maintenir l'ordre.