Question crite n° 00417 de Mme Colette Giudicelli (Alpes-Maritimes - UMP) publiée dans le JO Sénat du 12/07/2012 - page 1517 Mme Colette Giudicelli attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la sant sur les rponses qu'elle entend apporter aux professionnels infirmiers demandant l'autorisation de prescrire du srum physiologique et des antiseptiques en vente libre. En effet, depuis 2007, les infirmiers et infirmires ont le droit de prescrire certains dispositifs mdicaux, notamment les articles pour pansement et les dispositifs mdicaux pour perfusion domicile. Mais ces dispositions ne concernent pas la prescription de solutions et produits antiseptiques indispensables au nettoyage des plaies et la dsinfection des tissus lors de la pose de ces dispositifs mdicaux, comme le srum physiologique et les antiseptiques en vente libre. Pour ces produits, il est ncessaire d'obtenir une ordonnance du mdecin. Cette situation est donc source de complexification tant pour le travail des professionnels de sant que pour les patients.
Un doute persistait. Il vient d'être levé. Après des dispositifs médicaux, le renouvellement de la pilule et les substituts nicotiniques, les infirmiers ont bien le droit de prescrire des antiseptiques et du sérum physiologique « à prescription médicale facultative » depuis la loi du 24 ju illet 2019. « Attention, le chlorure de sodium 0, 9% pour perfusion est un médicament en liste I et il ne peut être prescrit que par un médecin ou une sage-femme, nous a précisé l'Assurance maladie. Toutefo is, ce droit est encadré par les articles L. 4311-1 du code de la santé publique et l'article 16 de la convention nationale des infirmiers. Ils ne peuvent rédiger d'ordonnance que pendant la durée d'une prescription médicale d'actes infirmiers, sauf indication contraire du médecin ». Soyez vigilants, sur une plaie chronique, les antiseptiques... ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Pour bénéficier de l'accès aux articles de la revue, vous devez être abonné. Déjà abonné? Identifiez-vous Pas encore abonné? Abonnez-vous à porphyre, la revue des préparateurs en pharmacie.
(... ) Il le sera plus encore demain, car ils pourront prescrire le vaccin, et plus seulement l'administrer. Cela permettra d'aller vacciner les Français, et notamment les plus fragiles, à leur domicile ». Signe de la reconnaissance de la mobilisation de l'Ordre, c'est Clément Lacoin, directeur adjoint du cabinet d'Olivier Véran, qui a annoncé le soir même la parution d'un décret permettant aux infirmiers de prescrire les vaccins anti-covid lors de notre Facebook live dédié au sujet. Retrouvez l'essentiel des échanges ici. Le 26 mars, le décret permettant aux infirmiers de prescrire et dispenser les vaccins anti-covid19 est ainsi paru. Un message DGS-Urgent prévoit également une dotation identifiée pour les IDE. L'Ordre National des Infirmiers se félicite de ces avancées, qui répondent à une forte demande de la profession et qui permettront une campagne de vaccination plus efficace, au service de tous les patients. Point à date sur le rôle des infirmiers dans la vaccination Par le biais du décret n° 2021-325 du 26 mars 2021 modifiant les décrets n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 et n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, les infirmiers ont désormais le droit de prescrire et dispenser les vaccins anti covid 19.
La liste des médicaments que peuvent prescrire les sages-femmes vient d'être modifiée par un décret publié au Journal officiel du 6 mars 2022. Cette évolution était demandée depuis deux ans par le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes (CNOSF). « Si toutes les demandes de modifications proposées par le CNOSF n'ont pas été retenues, cette nouvelle liste présente de grandes avancées, notamment en termes de prescriptions des anti-infectieux pour les femmes mais aussi pour leurs partenaires », indique l'institution représentative de la profession. « Cette liste donne aux sages-femmes la possibilité de traiter les cystites hors grossesse, certaines infections sexuellement transmissibles chez les femmes et leurs partenaires, les vaginoses et les primo-infections herpétiques mais aussi (de prescrire) les topiques vaginaux œstrogènes et progestatifs. Elle présente aussi une avancée pour la prise en charge de la douleur, notamment dans le contexte des dysménorrhées primaires ou de pose d'implant », précise le CNOSF.