L'analyse du professeur La façon dont Descartes propose de définir l'homme comme sujet conscient pose problème, dans la mesure où sa manière d'envisager l'action humaine le conduit alors à faire du sujet un être responsable, qui n'aurait d'autre choix que de rationaliser son action afin de maîtriser l'ensemble des conséquences qui pourraient en découler. Ce fantasme de la maîtrise de soi est pourtant problématique, dans la mesure où la conscience est souvent bien fragile, et ne semble pas systématiquement en mesure de saisir l'ensemble des raisons déterminant l'action. Nouveaux essais sur l'entendement humain de Leibniz : la démonstration - Eléonore Faivre D'Arcier - LePetitPhilosophe.fr - ebook (ePub) - Ebook Chapitre.com. Dès lors, il apparaît, à l'instar du texte de Locke ici soumis à notre étude, que le sujet conscient pourrait tout aussi bien être un fantasme ou une illusion, sur laquelle il deviendrait impossible de compter pour évaluer la responsabilité de la personne. Cette d'ailleurs la thèse que défend Locke, qui montre ici que le droit ne peut s'embarrasser pleinement de psychologie, et doit se fonder sur des faits décrivant l'action de la personne, avant que d'entrer dans la considération morale de ses intentions morales.
La justice se base sur le fait que l'homme a choisi d'être mauvais, elle ne tient donc pas compte de l'état de la personne. Maisne faut-il pas relativiser cette règle? Pour moi, la thèse de Locke sur le fait que l'homme conscient et inconscient n'est pas la même personne, même si c'est lemême corps, est vraie. On peut prendre l'exemple des schizophrènes (maladie mentale caractérisée par une dissociation dela personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité. Elle se manifeste principalement par des hallucinationsauditives, des délires paranoïaques, un discours déconstruit et des schémas de pensée désorganisés. Essai sur l entendement humain livre 2 chapitre 27 juillet. Elle engendre desdysfonctionnements sociaux et comportementaux), ils pensent que leur corps agit d'une telle façon, et pourtant ce ne sontpas réellement eux-même qui font l'action. On ne peut donc pas vraiment les juger pour un acte qui d'après eux, est normal. Le problème que pose Locke sur le fait que l'homme peut être juger ou non sur un acte qu'il a commis en étant inconscient estune question qui précède un débat important, puisqu'il a écrit son texte au 17ème siècles, et c'est toujours un sujetd'actualité l'argument du somnanbule, il nous montre que sa thèse, qui est que l'homme recevra son jugement lorsque sa propreconscience l'accusera ou le pardonnera, est vraie, puisque si on dit pas a la personne qu'elle est somnanbule, elle ne le saurapas, et sa conscience l'excusera donc du fait qu'elle soit somnambule.
1. Thèse: critique de l'innéisme: toute connaissance vient de l'expérience A. Les éducateurs insufflent leurs « bons » principes dans l'esprit des enfants comme sur du papier blanc Locke commence par souligner la soi-disant bienveillance de ceux qui inculquent de « bons principes » aux enfants. Nouveaux essais sur l entendement humain - AbeBooks. Il s'agit des éducateurs mais, aux vues des réserves émises à leur encontre, on peut penser aux nourrices pleines de superstitions ou aux vieilles personnes qui font autorité en raison de leur grand âge mais qui ne présentent pas nécessairement les compétences de la pédagogie la plus adaptée. Il s'agit de personnes porteuses de quantité de principes auxquels elles « accordent foi », autrement dit d'opinions qui par définition ne sont pas, jusqu'à preuve du contraire, des vérités. Ces principes qui peuvent concerner aussi bien le domaine théorique (du savoir) que le domaine pratique (de l'action) constituent la matière qu'ils entendent transmettre aux enfants, puisqu'il s'agit d'exercer sur eux leur autorité.
2. Enjeux: croire en l'innéisme est la base d'un endoctrinement aliénant A. Essai sur l'entendement humain ; livres 3 et 4 et annexes - John Locke - ACHETER OCCASION - 20/11/2006. Un adulte ne peut se ressouvenir de son esprit d'avant son instruction Si un enfant n'est pas capable de faire la différence entre une croyance et une vérité, on peut espérer que l' adulte plus « expérimenté » saura le faire. Or précisément Locke montre les dangers de l'endoctrinement de l'enfant qui est si fort que l'adulte ne peut s'en départir. En effet, l'adulte n'est pas capable de remettre en question les principes sur lesquelles s'appuient toutes ses croyances, car il est incapable de revenir par le souvenir au moment où les premières idées se sont formées. Le moment sans idée qui précède le moment où se forme une première idée, le moment vide de la tabula rasa, ne peut faire l'objet d'une remémorisation puisqu'il n'y a rien. Dès lors il croit que les premiers principes connus viennent de Dieu ou de la Nature Dès lors, rien ne vient contredire l'idée que ces principes, dont les hommes ne se souviennent pas les avoir appris, « ont été certainement imprim(és) sur leur esprit par Dieu ou la Nature et non enseign(és) par qui que ce soit ».