Tags: saint · vie · moi · dieu · sur · livre · Cinquième dimanche du temps ordinaire Année B Livre de Job 7, 1-4. 6-7. Job prit la parole et dit: Vraiment, la vie de l'homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Cinquième dimanche du temps ordinaire année b le. Comme l'esclave qui désire un peu d'ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n'ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance. À peine couché, je me dis: "Quand pourrai-je me lever? " Le soir n'en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu'à l'aube. Mes jou... Voir la suite
Nous sommes membres de l'Église et donc solidaires de sa mission, laquelle est d'évangéliser. La suite des siècles n'a pas d'autre sens que de permettre au Christ de Se donner, de Se communiquer à tous les hommes pour constituer dans sa plénitude finale l'Église triomphante, « car c'est pour cela [qu'Il est] sorti [6] »! Sorti d'où? Cinquième dimanche du Temps Ordinaire - Année B. Sorti du village, d'accord, mais d'abord et fondamentalement du Sein du Père éternel, et venu dans le monde pour proclamer la Bonne Nouvelle. De même, à Sa suite et en communion avec Lui, l'Église, envoyée par le Christ, existe pour évangéliser, pour proclamer la Bonne Nouvelle. C'est là sa « grâce et [sa] vocation propre […], son identité la plus profonde [7] », enseignait Paul VI. Nous ne pouvons donc pas faire partie de l'Église, espérer la vie éternelle, et ne pas évangéliser! Nous ne pouvons pas prétendre bénéficier de la Miséricorde divine et ne pas partager gratuitement la Charité du Christ qui veut le salut de tous! « Car c'est pour cela [qu'Il est] sorti [8] »!
» Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l'Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.
… « Malheur à moi si je n'évangélisais pas [17]! »… La dramatique maxime christique qui prophétise que « beaucoup sont appelés mais peu élus [18] » se retrouve ici dans les propos de saint Paul qui commence par vouloir « en gagner le plus grand nombre possible [19] » pour finir par désirer en sauver à tout prix seulement « quelques-uns [20] »… Si saint Paul espère, malgré tous ses efforts, en sauver au moins seulement quelques-uns, pouvons-nous, nous, dormir tranquilles? Que nous dit notre conscience? Cinquième Dimanche du Temps ordinaire. Que nous luttons pour entrer par la porte petite et étroite et y conduire beaucoup qui cherchent à entrer et ne le peuvent [21], ou bien que nous sommes indifférents au salut de notre prochain auquel est pourtant lié le nôtre? … « Malheur à moi si je n'évangélise pas [22]! » Nous devons être des conquérants pour le Règne de Jésus-Christ! « Le Royaume des Cieux souffre violence et ce sont des violents qui s'en emparent [23] »! Il me serait évidemment plus facile de vous dire: « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, on ira tous au Paradis »; mais si je vous dis: « Tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut », vous et moi, nous savons ce qui nous reste à faire.
Et l'immense preuve de cette proximité s'est traduite déjà par son incarnation. Si Dieu se fait proche de nous c'est aussi pour que nous apprenions à lui faire confiance en nous ouvrant à lui, en lui parlant de nos besoins. La proximité du Christ nous témoigne aussi de l'amour paternel de Dieu le Père qui veut que tous, autant que nous sommes, voyons en lui « un père » plein d'amour et qui se soucie de chacun de nous. Jésus se rapproche de nous afin de nous rapprocher de Dieu son Père. C'est comme saint Paul le dit: « Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns » (1Co 9, 22). Cinquième Dimanche du T.O., Année B | Mont des Cats. Donc le but ultime de cette proximité du Christ c'est de nous ramener à Dieu son père et nous faire montrer que nous avons du prix à ses yeux. Oui, nous avons du prix aux yeux de Dieu même dans nos souffrances. Il sait que « la vie de l'homme sur la terre est une corvée » (Jb 7, 1), c'est d'ailleurs pourquoi il est tout proche afin de nous relever et réconforter. Mais cela n'adviendra que si nous nous efforçons de lui parler de ce que nous vivons.
Homélie: Depuis l'ouverture de la célébration, l'invitation à l'adoration de Dieu nous est lancée. Nous devons adorer Dieu parce que sa grâce est notre unique espoir. Dans la première lecture, nous avons entendu Job crier sa souffrance: « Vraiment, la vie de l'homme sur la terre est une corvée (…) Souviens-toi, Seigneur: ma vie n'est qu'un souffle; mes yeux ne verront plus le bonheur. » Job manifeste sa plainte d'homme accablé par la souffrance: « Je suis envahi de cauchemars jusqu'à l'aube ». La prière de Job est une lamentation où se mêlent la douleur, le doute, l'accusation, l'ironie et la révolte. Job ne sait que dire et redire sa souffrance, physique, psychologique et morale. Job, c'est l'homme de douleur, celui que nous sommes tous, plus ou moins, un jour où l'autre. Cinquième dimanche du temps ordinaire année b 1. Le livre de Job est un cri qui traverse les siècles: celui de l'homme déchiré dans son corps et dans son âme, celui de l'humanité aux prises avec le malheur et les questions sans réponses. Dans nos hôpitaux, dans l'angoisse et la solitude des mourants, dans la misère des lieux de la faim et de la soif, dans la violence de nos guerres et de nos barbaries ….