En 1971, Paco Rabanne, dont le logo est le nom qu'il s'est choisi en lettres minuscules, adhère à la Chambre syndicale de la couture et lance cinq ans plus tard sa première collection de prêt-à-porter pour homme. En 1990, c'est au tour du prêt-à-porter féminin de venir compléter les collections haute couture de la maison, récompensées cette même année du prestigieux Dé d'or. Mais ce qui lui assure une renommée internationale, c'est son activité de parfumerie développée en partenariat avec le groupe espagnol Puig. Dès 1969, il crée Calandre, son tout premier parfum. En 1973, c'est Paco Rabanne pour Homme qui voit le jour, suivi au gré des décennies de Métal, Nuit, Sport, Ténéré, XS, XS pour Elle, Paco, Invictus, Phantom, One Million, Olympea, Lady Million, Pure XS, Black XS … Paco Rabanne, un personnage aux multiples facettes Paco Rabanne, par ailleurs très discret sur sa vie privée, n'est pourtant pas qu'un designer célébré. Il est aussi à l'origine du Centre 57, à Paris. Ce lieu, qui avait pour vocation de favoriser la production des artistes noirs, est dans les années 80 l'un des berceaux du mouvement hip-hop en France.
En 1963, c'est pour son travail d'architecte qu'il est célébré, puisqu'il est le lauréat de la Biennale de Paris. Sa sculpture, habitable, est exposée au musée d'Art Moderne de la capitale. Puis, en 1965, il signe une ligne de bijoux en rhodoïd. Matière qu'il reprendra à l'envi un an plus tard, lors de la présentation de sa première collection, intitulée "Manifeste, 12 robes importables en matériaux contemporains". Déjà apparaissent les sequins, l'aluminium, le plastique, le métal qu'il préfère au satin, au velours ou à la soie, étoffes privilégiées par les couturiers de l'époque. Paco Rabanne et Francoise Hardy lors d'une émission TV en 1967 © BOULAT ALEXANDR/SIPA Il fera de cette originalité sa marque de fabrique, séduisant dans la foulée Jane Birkin et Françoise Hardy, véritables icônes de l'époque. Le cinéma s'empare aussi du phénomène et lui commande des créations à qui mieux mieux comme en témoignent ses participations créatives à Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard, à Casino Royale de John Huston et surtout, à Barbarella de Roger Vadim.
Imaxtree 44 Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Imaxtree 44 Défilé Paco Rabanne Sauvegarder Sauvegardé