Les jeunes, l'alcool et la route, quelques chiffres Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des jeunes âgés entre 18-24 ans qui représentent près de 9% de la population et 22% des personnes tuées sur la route. Parmi ces jeunes tués sur la route, 40% présentent un taux d'alcool positif. Afin d'éviter ces drames et de responsabiliser les jeunes conducteurs, le principe simple et efficace du conducteur désigné a été mis en place. «Sam, le conducteur désigné sobre, celui qui ne boit pas» est un personnage créé en 2003 par la sécurité routière. Sam, c'est une solution positive et pragmatique. Surtout, Sam, on le choisit avant de sortir, et même sans alcool, cela ne l'empêche pas de faire la fête aussi! Celui qui conduit c est celui qui ne boit pas du. Cet été, Sam a bénéficié d'une nouvelle campagne «Sans Sam, pas de fête réussie». Elle incite les jeunes à systématiquement choisir un conducteur sobre avant leurs soirées et est illustrée par un clip musical electro dance «Si t'as pas de Sam, t'as le seum! », «Si t'as un Sam, t'as le swag», à voir ou revoir sur youtube.
Publication: 31 décembre 2021 Pour un réveillon du Nouvel an en toute sécurité, désignez celui qui conduit car c'est celui qui ne boit pas. Parce qu'on ne prend jamais un verre, puis deux, puis trois, puis la route.
», « Tu fais SAM ce soir? ». Cela marque une démocratisation de la sensibilisation des jeunes face à l'alcool au volant. Voir aussi [ modifier | modifier le code] Articles connexes [ modifier | modifier le code] Conducteur désigné Campagne Bob pour la Belgique. (nl) Bob jij of Bob ik? pour les Pays-Bas. Liens externes [ modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia: Sam, sur le Wiktionnaire Site officiel Respect Sam, campagne de Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ a b et c Nicolas Santolaria, « Sam, un ami qui vous veut vraiment du bien », Le Monde, 27 décembre 2019 ( lire en ligne, consulté le 29 décembre 2019). Celui qui conduit c est celui qui ne boit pas dans. ↑ « L'opération SAM (Sans accident mortel) s'invite à Marcoux, Champtercier et Le Chaffaut-Saint-Jurson », sur Haute-Provence info (consulté le 17 septembre 2020). ↑ « Mais au fait, pourquoi appelle-t-on «Sam» celui qui conduit et qui ne boit pas? », sur La Voix du Nord, 31 décembre 2018 (consulté le 9 avril 2021) ↑ « Pierre Nabhan », sur Les Echos (consulté le 11 juin 2020)
Idée qu'on peut boire sans danger jusqu'à 0, 5 g/L De plus, le fait qu'un taux légal soit fixé à 0, 5 g/L depuis 1995 accrédite la représentation selon laquelle on peut boire sans danger jusqu'à ce que la limite litigieuse soit atteinte. C'est oublier que la consommation d'une même dose d'alcool n'a pas les mêmes effets selon les personnes, leur sexe, leur corpulence, leurs habitudes. Par conséquent, du fait de l'existence d'un taux légal d'alcoolémie, la lisibilité et donc l'acceptabilité du dispositif du conducteur désigné se posent. Ce dernier dispositif implique, on l'a dit, une tolérance zéro pour le conducteur désigné alors que la loi autorise une tolérance à 0, 5 g/L. Celui qui conduit c est celui qui ne boit pas cher. Voilà qui est pour le moins paradoxal. Enfin, là comme ailleurs, les comportements sont dictés par les représentations individuelles. Dès lors, ce sont les représentations des situations de risque, le rapport aux normes – légales ou non – qui détermineront les pratiques au volant. Il faut donc intervenir bien en amont de la nomination des conducteurs désignés si on souhaite l'instauration réelle d'une tolérance zéro chez eux.
Il faut aussi que ces conducteurs désignés aient des chances d'être contrôlés quant à leur alcoolémie, car des recherches en criminologie ont montré que les contrôles entraînent une diminution des infractions à la circulation routière. L'abstinence au volant comme norme sociale Le dispositif du conducteur désigné a entraîné, selon les spécialistes de la question, une réelle prise de conscience chez les jeunes des dangers de l'association alcool/conduite. Ceci est très positif au regard de la sécurité routière. Mais il n'est pas pour autant certain que l'abstinence au volant devienne une nouvelle norme sociale. D'une part, on connaît le poids économique des alcooliers. D'autre part, on connaît la force des pratiques sociales. On a d'ailleurs vu que les conducteurs désignés n'étaient pas nécessairement sobres. Celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas - Animafac. De plus, le dispositif a pour effet de normaliser les consommations excessives des autres membres du groupe, ce qui est problématique du point de vue de la santé publique. En outre, le dispositif concerne les jeunes, qui plus est situés dans un cadre festif et temporellement limité.