À Granby, ville d'un peu plus de 69 000 habitants, le taux d'inoccupation des logements locatifs demeure très faible. Malgré les chantiers qui s'y multiplient, il est d'à peine 0, 2%, selon les données de la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), ce qui est largement inférieur au seuil 3% observable sur un marché à l'équilibre. Outre la question du logement, celle de la fluidité de la circulation automobile s'impose aussi comme un des enjeux de cette élection. Le «développement domiciliaire du sud de la ville n'est même pas complété et l'attente aux heures de pointe est déjà bien présente», illustre Julie Bourdon. La candidate propose «de mettre en place un projet pilote de sens uniques aux heures de pointe sur le pont de la Gare afin d'optimiser la fluidité de ce secteur». Les candidats Michel Duchesneau et Jaouad El Kaabi n'ont pas répondu à nos demandes d'information.
Michel Duchesneau. (Photo: (Photo: GranbyExpress-archives)) MUNICIPAL. Le marathon électoral auquel a pris part Michel Duchesneau, l'automne dernier, lui a coûté plus cher que les autres candidats en lice pour le poste de maire à la Ville de Granby. L'ex-maire, qui tentait un retour à l'hôtel de ville après un peu plus de 20 ans d'absence, a dépensé 26 978, 56 $, selon le sommaire des rapports de dépenses électorales rendu public, la semaine dernière. Bon deuxième au terme du scrutin du 7 novembre dernier, Michel Duchesneau est le candidat qui s'est approché le plus près du plafond de 27 433, 65 $ autorisé par la loi. Par ailleurs, en consultant le rapport des dépenses électorales, on apprend que 64 donateurs ont soutenu sa candidature en lui versant des contributions (50 $ et plus) pour un montant total de 12 900 $. Plus tôt tranquille sur la scène médiatique au cours de la campagne électorale, l'ex-maire a opté pour d'autres canaux de communication pour faire passer son message. Sur les 26 978, 56 $ dépensés durant la campagne, le candidat a investi notamment près de 25 000 $ en publicité.
C'est vraiment une maladie chez nos élus: le concept de transparence leur échappe totalement. Mais, fidèle à son habitude, Richard Goulet nous dit n'importe quoi: «Les technologies pour traiter les déchets ont évolué». Depuis le début que les experts considèrent le tri-compostage comme une technologie dépassée, vieille de 30 ans. Durant les assemblées publiques, on nous disait qu'en traitant 47 000 tonnes de déchets, ça nous coûterait 30% plus cher pour nous vendre l'idée de traiter les vidanges de nos voisins. Maintenant, «les données financières ont changé, si bien que ces scénarios ne sont aujourd'hui plus fiables. » Mais «il n'est pas exclu que la MRC importe des matières résiduelles d'autres MRC pour couvrir ses coûts. » Avec de tels propos, y a-t-il quelqu'un qui croit que nous avons des leaders visionnaires en plein contrôle? Mais ne vous inquiètez pas, une chose est restée la même: «On veut rien savoir d'un troisième bac. » Enfin, du moins jusqu'à ce que nos élus réalisent que nous seront probablement la seule municipalité du Québec à agir ainsi.