Rapports de Stage: Étude du poème « Après trois ans » de Paul Verlaine. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 10 Janvier 2014 • 352 Mots (2 Pages) • 3 832 Vues Page 1 sur 2 La poème « Après trois ans » de Paul Verlaine date de 1866 et est extrait de son premier recueil Poèmes saturniens. Ce recueil et divisé en sections. « Après trois ans » fait parti de la première section intitulé Melancholia (mélancolie). Dans chaque section, les poèmes ont un lien entre eux, mais aussi avec le titre de la section. Paul verlaine après trois ans video. Nous allons donc étudier ce poème par la description de ce jardin qui paraît comme « enchanté », nous verrons ensuite la promenade du poète dans ce jardin, puis l'évocation du temps qui passe et de la nostalgie dans ce poème. Dans ce poème, le poète entre dans un jardin qui nous paraît tout de suite calme et reposant, par la présence de l'adverbe « doucement » dans le vers 3. Le première quatrain a un rythme harmonieux, avec des vers amples ce qui montre la tendresse et la pureté de ce lieu.
Vous pourrez ainsi y retrouver Après trois ans… et bien d'autres poèmes de Verlaine. Après trois ans est référencé à la page 13. Un sonnet Le poème Après trois ans est un sonnet qui respecte scrupuleusement les règles du sonnet. Ses rimes sont de la forme ABBA ABBA CCD EDE, avec alternance des rimes féminines et masculines. Après trois ans – L'enregistrement Je vous convie à écouter Après trois ans, poème de Paul Verlaine, du recueil Poèmes saturniens. Paul verlaine après trois ans les. Si vous n'entendez pas bien cet enregistrement, ou mal, n'hésitez pas à m'en informer en me précisant quel navigateur vous utilisez (le navigateur peut être Internet Explorer, Mozilla Firefox, Opera, Chrome, etc. ) Mon ordinateur a numérisé mes paroles sur un fichier son en format mp3 que j'ai envoyé sur la toile. Il suffit de cliquer sur la flèche pour entendre ce poème du recueil Poèmes saturniens. Après trois ans – Le texte Le texte Après trois ans, de Paul Verlaine, est tiré du recueil Poèmes saturniens. Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Paul Verlaine - Après 3 ans "Après 3 ans " Poèmes Saturniens, Verlaine. Lecture du poème: Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Paul Verlaine - Après trois ans - YouTube. Rien n'a changé. J'ai tout revu: l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les roses comme avant palpitent; comme avant, Les grands lys orgueilleux se balancent au vent, Chaque alouette qui va et vient m'est connue. Même j'ai retrouvé debout la Velléda, Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue, Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
-Le récit est rétrospectif " j'ai retrouvé ": emploi du passé composé. v5: césure, qui montre un arrêt et donc une remémoration. Paul Verlaine, «Après trois ans». "le vieux tremble sa plainte sempiternelle. " le vieux communique ses plaintes non par la parole mais par son corps " première évocation d'un humain, première évocation triste et la tristesse est sans fin, on peut se dire que cet homme le ramène à lui et que ce qu'il décrit n'est que son propre ressenti:il souffre - ce qui lui rappelle le passé est joyeux et ce vieux dans le présent est triste. souffre-t- il alors d'une perte? III Une esthétique du flou -Flou entre la beauté des fleurs et l'au delà symbolisé par " la velleda " Le sentiment du temps qui a passé, responsable de l'altération de la statue, surgit soudain dans cette évocation où tout semblait pourtant dire que justement le temps n'avait pas eu de prise sur ce jardin et n'y avait pas exercé son action destructrice. De plus, l'adjectif « grêle » révèle la fragilité de cette statue + rejet qui marque l'insistance.
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Cette notation surprend car rien dans ce jardin ne semblait fade, c'est à dire sans saveur, neutre, et, partant, sans intérêt, ennuyeux. Au contraire, le jardin semblait respirer la gaieté et la vivacité, réjouissant les sens. Analyse de "Après trois ans" selon Naïs - Poèmes sur l'aiguille d'un pin. L'adjectif « fade » est d'autant plus inattendu qu il est impropre pour caractériser le réséda, plante très odoriférante. C'est comme si la vue, de la statue abîmée avait brutalement ramené le poète à la réalité: le jardin n'était peut-être, pas aussi joyeux et beau qu'il le pensait. Peut-être a-t-il déformé la réalité du jardin en substituant à ce qu'il voyait les souvenirs heureux gravés dans sa mémoire -D'autres éléments du poème ont également une coloration mélancolique: le mauvais état de la porte, le fait que le jardin soit "étroit ": étouffant/ la « plainte sempiternelle » du « vieux » tremble (noter de plus l'homophonie avec le verbe trembler à la troisième personne); la banalité du décor; la solitude du poète dans ce jardin, puisque les chaises sont inoccupées.