Cours de contrat spéciaux La notion de contrat spécial est dominée par deux antinomies: entre les règles générales et les règles spéciales (§ 1) et entre les contrats nommés et les contrats innommés (§ 2), antinomies qui expliquent les difficultés de la qualification (§ 3). § 1. RÈGLES GÉNÉRALES ET RÈGLES SPÉCIALES 1. Théorie générale; contrat spécial; contrat individuel. – 1º Le droit des contrats spéciaux est situé entre la théorie générale des obligations, qui a récem-ment fait l'objet d'une réforme d'ensemble (Ord. 10 févr. 2016) et l'organisation particulière d'un contrat individuel. L'expression de « contrats spéciaux » est trompeuse: tous les contrats sont spéciaux et il n'existe pas de « contrat général». De même qu'en droit pénal toute infraction est spéciale: un abus de confiance, un faux, une banqueroute… Mais à tout contrat, s'appliquent plusieurs types de règles juridiques. Contracts speciaux cours dans. Les unes sont générales, indifférentes à la catégorie à laquelle appartient le contrat: elles constituent la théorie générale des obligations contractuelles; de même, le droit pénal général gouverne toutes les infractions quelle qu'en soit la qualification.
Il suffit à une per-sonne de dire: « je vends ma maison à telle personne qui accepte et à tel prix », pour que l'on sache aussitôt quelles vont être les conséquences du contrat. Le droit des contrats spéciaux présente ainsi un aspect vivant et une diversité auxquels par-vient difficilement la théorie générale des obligations. Le phénomène est saisissant aujourd'hui avec l'apparition d'une multitude de contrats nouveaux, spontanément créés par la pratique et les recommandations de la commission des clauses abusives qui échenille, clause par clause, les contrats usuels; non la vente, ni la vente mobilière, ni même la vente de marchandises, ce qui serait trop général pour saisir la vie contractuelle quotidienne, mais la vente de matériels de cuisine ou celle d'automobiles neuves2: le droit devient proche de la réalité concrète. Cours de droit des contrats spéciaux. 3º Un contrat spécial n'est pas un contrat individuel: deux ventes ne sont jamais complètement identiques3; pour le moins, les parties doivent déterminer la chose et le prix.
2o La théorie générale du contrat peut ne s'appliquer qu'à certains contrats; par exemple, la législation protectrice du consommateur n'intéresse que les contrats conclus entre consomma-teurs et professionnels; de même, certaines règles sont spéciales aux contrats synallagmatiques; ou bien d'autres, aux contrats translatifs de propriété. 3o Une règle est spéciale par rapport à une règle générale mais, en même temps, générale par rapport à d'autres, plus spéciales qu'elle. Cours de droit des contrats spéciaux. Par exemple, le droit de la vente est spécial par rapport à la théorie générale des obligations; à cet égard, il a son particularisme. Mais il est général parce qu'il gouverne toutes les ventes, civiles et commerciales, immobilières et mobilières; à cet égard, il constitue un droit commun, le droit commun de la vente. De même, le droit de la vente immobilière est spécial par rapport au droit commun de la vente; mais il est général, parce qu'il gouverne toutes les ventes immobilières, urbaines ou rurales; à cet égard, il constitue un droit commun, le droit commun de la vente immobilière; on pourrait longuement continuer ce genre de scissiparité.
L'obligation de délivrance étendue de l'obligation de délivrance 1604 CC: définition délivrance qui a été directement puisé dans DOMAT: c le transport de la chose vendue en la puissance et possession de l'acheteur. Dès adoption texte en 1804 ne correspond déjà plus. Cette formule se réfère à une conception de l'ancien droit du transfert de propriété puisque impose remise de la chose. Donc conservé une définition de la délivrance en accord avec conception ancienne transfert propriété alors même que CC s'en distingue. [... Contrats spéciaux cours de chant. ] [... ] Nouvelle rédaction, aménagements perdurent-ils? Question en suspend. Question de preuve: L'acheteur qui souhaite mettre en œuvre la garantie doit rapporter trois preuves: une fois que livraison matériellement accomplie, prouver que la chose comportait un vice par tout moyen y compris par la preuve négative (la défaillance de la chose ne peut pas avoir d'autres causes que le vice). En second lieu, prouver que le vice est imputable à la vente cad antérieur au transfert des risques: plus ou moins difficile selon que manif du vice vient rapidement ou longtemps après livraison: plus on s'éloigne plus difficile de prouver qu'imputable à vente et non du fait de son usage. ]