Introduction [Reformulation du sujet] La question semble saugrenue, voire provocatrice, tant il est évident que chacun sait qui il est, sauf peut-être les fous et les nourrissons. Pourtant, savoir qui l'on est ne peut se réduire à un nom, une date de naissance et des papiers d'identité. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? / Qui suis-je ? / Puis-je me connaître ?. Et si l'on approfondit ce qu'on entend par « je » et par « savoir », la réponse ne va plus tellement de soi. [Définition des termes du sujet] « Je est un autre », disait Rimbaud, et il est vrai que le moi peut être changeant, à multiples facettes, apparent ou caché, et que je peux me demander parfois qui je suis vraiment, au-delà des apparences. Savoir qui je suis va bien plus loin que la simple déclinaison de mon identité. Savoir qui je suis, c'est me demander comment se construit mon identité, si elle est une ou multiple, ce que j'ai en commun avec l'enfant que j'ai été et le vieillard que je serai, ce qu'il y a de commun entre ma vie privée et mon personnage public et professionnel; c'est enfin interpréter les profondeurs cachées du moi, mes rêves et mes désirs, mes obsessions, mes traumatismes et mes actes manqués, bref, mon je inconscient.
A partir de notre caractère, nous devenons apte à dire «je», ou «moi»: c'est cet ensemble que nous affirmons par ces deux expressions. La conscience, semble alors être un rapport très intime entre un homme et lui-même: elle est ce par quoi il peut se connaître, via un retour sur lui-même. Nous pouvons donc comprendre pourquoi Descartes en faisait une «substance» ajoutée à une certitude absolue d'être. Puis je me connaitre philosophie du. Pour se connaître, l'introspection semble alors suffisante pour se connaître, et la conscience, est par -là même, auto-suffisante, puisque son intimité suppose la possibilité d'un retrait du monde. Là où l'existence des autres peut faire l'objet d'un doute, l'essence de la conscience est quant à elle une certitude absolue. Transition: Mais une telle vision n'est-elle pas idéale et illusoire? Comment, en effet, la conscience pourrait-elle être limitée à un simple caractère, alors qu'il semble que ce caractère même n'atteint aucune fixité? Réduire la conscience au caractère, c'est négliger un rapport au monde, et une situation susceptibles de jouer un grand rôle dans ses choix.
Ainsi, l'homme se surestime. Mais il pourrait aussi se sous-estimer. Douter de ses qualités et de ses compétences. Amoindrir ses capacités. Et passer ainsi à côté de beaucoup de choses qu'il pourrait réaliser. Pour s'éviter de beaucoup de peines, l'homme doit donc se connaître par l'intermédiaire d'autrui. Notre sujet porte sur la connaissance de soi. Le problème est de savoir s'il est possible de se connaître soi-même. Seul être doté de conscience, l'homme est le seul capable d'avoir connaissance de ce qu'il est. Il a conscience de lui-même, de son identité, de ce qu'il est. Par l'intermédiaire de la conscience qu'il a de lui-même, il pense certainement se connaître plus que toute autre personne. Mais la connaissance qu'il a de lui n'est pas aussi sérieuse et sûre qu'il le pense. Car elle manque sérieusement d'objectivité. Il n'y a pas une distance entre lui et lui-même pour se connaître objectivement et véritablement. PHILO : QUE PUIS JE CONNAITRE ? QUE DOIS JE FAIRE ? - Le blog de perspectivesvoyageuses. De plus, il n'est pas entièrement transparent à lui-même. Une partie de sa vie psychique lui est obscure (l'inconscient).
Pour Sartre, la mauvaise foi est une ruse cachant le refus d'assumer sa liberté et sa responsabilité absolue dans ses choix de vie et permettant de rejeter la faute sur d'autres. Ainsi, je m'ignore comme liberté radicale et je crois me connaître comme objet manipulé ou persécuté, comme victime. [Transition] Bien des expériences prouvent que la conscience n'est pas aussi transparente que nous le voudrions, que nous trichons ou dissimulons ce que nous sommes vraiment. 3. Savoir qui je suis est l'expérience d'une vie A. Puis je me connaitre philosophie la. Si le moi recèle une part d'ombre, il n'est pas que mensonge L'éducation aide à former l'unité d'un sujet qui, dès le « stade du miroir » théorisé par Lacan, peut se reconnaître et s'identifier comme distinct de sa mère et des autres. La conscience est bien séparation, mais aussi recueil de soi par soi, réflexivité sur soi. B. Je peux travailler à mieux me connaître Les défaillances de ma mémoire peuvent être corrigées par un recoupement de souvenirs, de témoignages et de preuves qui restituent mon passé.