Ce manège abrite aujourd'hui l'Académie du spectacle équestre. (Source: l'illustration Européenne: /1870 / no46- p. 365/ Auteur loki11) Sources: Des pontons de France à la Nouvelle-Calédonie avec les insurgés de la Commune, Revue Maritime, n° 140, janvier 1958. Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Roger Perennès, Ouest Éditions, 1991 (épuisé). L’activité des juridictions pénales internationales (2014-2015) - Persée. « Brest la rouge (1847-1906) » de Georges-Michel Thomas (pages 84 à 91) « Histoire de la Commune de 1871 » de Prosper-Olivier Lissagaray (disponible sur Gallica/BnF) « La véritable histoire de la Commune – L'agonie (Tome III » de Jean-André Faucher Bertrand Tillier, « Le procès des communards », Histoire par l'image url: Notes (1) – Pour d'autres sources il y avait un douzième bâteau-Ponton « le Tilsitt ». Le 31 mai 1871, cinq trains de marchandises formés à Versailles, rive gauche, entrent en gare de Brest. Ils transportent 3 000 condamnés extraits des camps de Satory. Les jours suivants on achemine des convois de 1 200 prisonniers.
Il était nécessaire d'activer les opérations des Conseils de guerre. Jules Simon, Ministre de l'Instruction publique et des Cultes entreprend une tournée des ports en compagnie du chef d'état-major du Ministre de la Marine pour mieux connaître la situation. Il restera deux jours à Brest: arrivé le 22 juillet il repartira pour Lorient le 24. Car pour certains prisonniers leur attente fut longue. Brièvement interrogés par des commissions militaires, leur sort était suspendu à des rapports de police qui insistaient autant sur leurs antécédents judiciaires que sur leur active participation à l'insurrection. Ceux qui furent retenus pour un supplément d'instruction furent transférés sur Versailles pour être jugés par un des 24 conseils de guerre (2). Le guide des premières ordonnances pdf version. Puis une fois condamnés à la déportation ils furent réacheminés vers les bateaux-pontons, toujours dans les mêmes conditions inhumaines de transport par wagons plombés. Conseil de guerre siégeant dans le manège de la Grande Ecurie de Versailles pour juger les insurgés communards prisonniers, 1871.