C'est la fête centrale et primordiale de l'année liturgique. Cette fête dure cinquante jours (le temps pascal). La résurrection est aussi célébrée chaque dimanche. Conversion Le carême inauguré par le mercredi des Cendres est un temps de pénitence et de conversion pour tous les chrétiens. Il s'agit de rajeunir "cette volonté confiante et fidèle de mettre le Christ au centre de nos vies en nous souvenant qu'il vient aujourd'hui à notre rencontre à travers tout homme. " Cf article 'Conversion' sur cliquer ici Réconciliation Le carême, temps de rapprochement avec Dieu, est propice à vivre et peut-être découvrir (ou re-découvrir) le sacrement de réconciliation souvent mal connu. Une méditation sur le tableau de Rembrandt "Le fils prodigue" cliquer ici Animateurs en catéchèse: Un document pour faire découvrir ce sacrement à des enfants, des jeunes ou des adultes. cliquer ici
Pourtant, Jésus nous invite à nous ouvrir à la possibilité de la réconciliation. Dieu est plus intéressé par la guérison des blessures causées que par l'obéissance stricte de la loi. C'est de cette façon que le fils prodigue a pu obtenir le pardon et la possibilité d'un nouveau départ. La vie au lieu de la mort, c'est ce que trouve celui qui s'approche de Dieu. D'un point de vue divin, la justice ce n'est pas donner à l'offenseur ce qu'il mérite mais ce dont il a besoin: l'amour, la compassion et la miséricorde. Aujourd'hui, alors que nous célébrons le Dimanche de la Paix, nous demandons à Dieu sa présence et le pouvoir de son Esprit pour répondre comme il le fait, aux offenses et aux blessures causées par les autres. Seule cette attitude peut apporter la paix dont notre monde a tant besoin. Shalom! (Paix! ) voir sur le site de la Conférence mennonite mondiale Ce message de la justice a été écrit en 2016. Ces paroles d'unité sont toujours aussi actuelles. © 2010 - 2022 CHANT ANABAPTISTE NOUVEAU
Homélie du 4 e dimanche de carême, C Jos 5, 10-12; 2 Co 5, 17-21; Lc 15, 1-3, 11-32 Charles Péguy, qui était revenu à la foi catholique à 35 ans, écrivait à propos de l'enfant prodigue: « Toutes les paraboles sont belles, mais, sur celle-ci, des centaines et des milliers d'hommes ont pleuré: un homme avait deux fils. » C'est en effet la parabole la plus émouvante. La plus vivante. Une grande histoire d'amour. Et sans doute la plus belle image de Dieu. Un Père prodigue, lui aussi, mais de générosité, de miséricorde. Un géniteur de réconciliation. Car la parabole est un drame en deux actes. Histoire d'un conflit entre un père et ses deux enfants, qu'il aime intensément et autant l'un que l'autre. Une histoire qui peut se revivre dans bien des familles. On pourrait la titrer « la parabole des deux enfants perdus » ou bien celle « des deux enfants retrouvés » ou encore « la parabole inachevée » puisqu'il n'est rien dit de la suite. En fait, on peut constater que, dans les commentaires, la prédication, les examens de conscience et les représentations artistiques, on met presque toujours l'accent sur l'enfant prodigue.
Il réalise ensuite que cette voie ne lui convient pas. Fortement attiré par l'art, il décide de suivre des cours auprès du peintre Jacob Van Swanenburgh, puis se rend à Amsterdam dans l'atelier du peintre d'histoire Pieter Lastman pour y parfaire ses techniques pendant six mois avant de retourner à Leyde. À 18 ans seulement, Rembrandt y ouvre son atelier en compagnie de son ami Jan Lievens. Fort d'un succès naissant, il finit par accueillir de plus en plus d'élèves. Il se marie avec Saskia Van Uylenburgh, nièce d'un marchand d'art qui l'hébergeait. Grâce à elle, il est propulsé au-devant de la scène artistique, car elle permet à son mari de côtoyer davantage la haute société. Les commandes se multiplient. Alors que sa vie d'artiste est en pleine effervescence, Rembrandt est confronté à plusieurs pertes tragiques. Ses trois premiers enfants décèdent peu après leur naissance. Le quatrième, Titus, demeure en bonne santé, mais doit grandir sans sa mère, qui meurt à son tour en 1642. Dès 1643, Rembrandt entretient une relation amoureuse avec Geertje Dircx.