L'église se situe à l'emplacement de l'ancienne chapelle de l'hôpital Saint Jacques d'Overmolen, fondé avant 1328 et destiné à accueillir les pèlerins et voyageurs pauvres. Le portail principal de l'église a été sculpté par J. B. Toons au XVIIe siècle. On y voit les attributs du pèlerin: chapeau, besace et coquille. L'église est malheureusement fermée. Remontant vers le Sablon, voici Notre-Dame de la Chapelle, et sa statue de Saint Jacques offerte par la Galice en 1992. Depuis 1992, chaque année, les Amis de Saint Jacques transportent la statue jusque Notre Dame de Bon Secours, en commémoration du retour de Compostelle de Philippe le Beau en 1502. Nous suivons la Rue Haute, au coeur du quartier des Marolles, jusque la Porte de Hal, point de départ « officiel » vers Nivelles, Paris et Compostelle. A Bruxelles, il y a aussi l'église de Saint Jacques sur Coudenberg, avec une statue et un vitrail de Saint Jacques. Elle se trouve Place Royale, hors de l'itinéraire balisé. Le « Circuit de Saint Jacques de Compostelle à Bruxelles » figure dans une brochure gratuite disponible aux Halles St.
Dans un souci pédagogique, chaque concert d'orgue est retransmis sur grand écran dans l'église. L'asbl Les Amis de l'Orgue de Saint-Jacques, organisatrice du Festival, met également sur pieds d'autres manifestations autour de l'orgue: Fête de la musique, conférences, visites, matinées scolaires, présentations dans le cadre des Journées du Patrimoine ainsi qu'un concert d'été.
Adresses de sites internet en rapport avec Saint-Jacques de Compostelle Si vous souhaitez que votre site en rapport avec le thme soit rfrenc sur cette page, veuillez nous contacter. Associations d'amis de Saint-Jacques de Compostelle Association belge des Amis de Saint-Jacques de Compostelle Librairie de l'Association belge des Amis de Saint-Jacques de Compostelle Un vaste choix de livres sur le pèlerinage à (s')offrir. Email: Chaîne d'Accueil des Pèlerins de l'Association belge des Amis de Saint Jacques de Compostelle Hbergement de pèlerins en route vers Compostelle.
Le Buffet d'orgue L'orgue est juché sur un buffet de style Louis XV, orné de trophées d'instruments de musique, qui date de 1755. Comme l'église elle-même, ce buffet est classé au patrimoine exceptionnel de la Région wallonne. L'aigle-lutrin Le chœur abrite un aigle-lutrin daté de 1411, une des rares pièces de mobilier ayant échappé à la fureur des iconoclastes qui ravagèrent l'église en 1566. Il témoigne du savoir-faire des fondeurs de laiton de Tournai. Les voûtes avec anges musiciens Les voûtes de la chapelle latérale droite, peintes en 1405, figurent un chœur d'anges musiciens dotés des instruments connus à l'époque: luth, harpe, gigue, cornemuse... Elles ont été restaurées en 1895 par le peintre Jules Helbig. Les pierres funéraires Dans le porche ont été replacées de nombreuses pierres funéraires portant épitaphes et armoiries, des 16eme, 17eme et 18eme siècles. Elles rappellent que l'église Saint-Jacques était le sanctuaire d'une des paroisses les plus aristocratiques de la ville.
Au XIXe siècle, l'église a bénéficié d'une importante restauration au cours de laquelle le grand portail devant la tour a été remplacé par une construction néo-gothique. La récente restauration, étalée de 2010 à 2012, a permis de redonner une nouvelle jeunesse au chœur de l'église (remplacement de pierres défectueuses, remplacement de toiture,... ). Démontés, les vitraux ont été nettoyés avec précaution et replacés derrière des verres extérieurs les protégeant désormais des intempéries. Le maître-autel est orné d'un retable dont les volets évoquent des épisodes de la vie de Saint Jacques le Majeur. C'est la pièce maîtresse du mobilier néogothique dont l'église a été pourvue à la fin du 19eme siècle, à l'inscription du baron de Béthune. Les colonnes de la nef L'exploitation de la pierre de Tournai et sa mise en œuvre par les tailleurs de pierre ont procuré à l'architecture locale sa typicité, avec ses colonnes à tambours et ses chapiteaux à feuilles nervurées enroulées, appelées crochets.
Les membres sont repartis sur les traces de leurs prédécesseurs pour rebaliser le tracé médiéval. "La première démarche a été de chercher dans les archives en bibliothèque, pour trouver des cartes de l'époque et surtout des récits de pèlerins., explique Auguste Wéry, qui a contribué à réaliser le tracé. Ensuite, on imagine le tracé, en reportant sur la carte les points obligés. Et puis on va sur place, où l'on a plus ou moins de bonheur! Dans certains endroits, le tracé réel est complètement bousillé! En Brabant wallon, on a dû passer au-dessus d'une autoroute, trouver des détours... " Mais Auguste Wéry a pu compter sur deux collaborateurs, dont l'un avait préparé le travail... il y a près de 8 siècles. Vers 1240, le moine Albert de Stade, se rendant en pèlerinage, transmit en détail à l'un de ses disciples l'itinéraire suivi, en notant même les langues parlées dans les localités traversées. Parti de sa ville d'Allemagne occidentale, il passa par Brème, Münster, Maastricht, Tongres, Saint-Trond et Landen "où l'on parle le vieux français et le néerlandais".
L'église Saint-Jacques est inscrite dans la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Région Wallonne. Son existence est attestée dès 1167, sous la forme d'une chapelle romane. Elle s'explique par le succès que connaissait à cette époque le culte de saint Jacques et le pèlerinage de Compostelle. Le sanctuaire s'élève en effet le long du chemin qui conduit du comté de Flandre à Compostelle via Tournai, sa métropole épiscopale. Derrière une tour de la fin du 12eme siècle s'allonge une nef bâtie au début du siècle suivant et qui a conservé sa charpente d'origine. Le monument témoigne des caractéristiques de l'architecture tournaisienne, avec ses colonnes coiffées de chapiteaux à décor végétal ainsi que ses galeries intérieurs et extérieures cantonnées de colonnettes ou de pilastres. Il a servi de modèle pour nombre d'églises du bassin de l'Escaut. Le chœur primitif a été agrandi en 1368 et, avec ses verrières élancées, il apparaît telle une merveilleuse chasse de lumière. Il est cantonné de deux chapelles rectangulaires, où subsiste un peu du décor peint de l'église, remaniée au 19ème siècle lorsque le sanctuaire fit l'objet d'une campagne de restauration.