Phèdre: Acte II scène 5 RACINE: PHEDRE: ACTE II SCENE 5: VERS 663-713: L'AVEU DE PHEDRE (COMMENTAIRE COMPOSE) Introduction: Phèdre, épouse de Thésée, aime Hippolyte, le fils de Thésée et de sa première femme. Au début de la pièce, nous apprenons par un aveu fait à Oenone, sa confidente, qu'elle aime Hippolyte. Au début de l'acte II, on apprend la mort de Thésée (fausse mort). Phèdre qui se croit veuve avoue dans cette scène son amour pour Hippolyte. Après l'aveu masqué de la tirade précédent, c'est ici le véritable aveu (le deuxième de la pièce). L'aveu de Phèdre est total et violent, on a l'impression d'un certain désordre. Racine phèdre acte 2 scène 5 english. On peut cependant relever cinq mouvements: L'aveu direct d'un amour retrouvé (vers 670 à 676); Phèdre dit être le jouet des dieux (vers 677 à 682); Elle rappelle ses efforts (vers 683 à 692); Son aveu a été involontaire (vers 693 à 698); Appel à la mort (vers 699 à 711). Texte étudié: PHÈDRE Et sur quoi jugez-vous que j'en perds la mémoire, Prince? Aurais-je perdu tout le soin de ma gloire;?
Phèdre. Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée: Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi, Tel qu'on dépeint nos dieux, ou tel que je vous voi. Il avait votre port, vos yeux, votre langage; Cette noble pudeur colorait son visage, Lorsque de notre Crète il traversa les flots, Digne sujet des vœux des filles de Minos. Que faisiez-vous alors? Racine - Phedre Acte II, Scène 5 - YouTube. pourquoi, sans Hippolyte, Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords? Par vous aurait péri le monstre de la Crète, Malgré tous les détours de sa vaste retraite: Pour en développer l'embarras incertain, Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non: dans ce dessein je l'aurais devancée; L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée. C'est moi, prince, c'est moi, dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.
Ainsi par le biais d'explications plus longues elle montre les efforts qu'elle fait pour se disculper et alléger sa responsabilité. Un passé douloureux Par le biais du 684 ème vers: « Toi-même en ton esprit rappelle le passé. » Phèdre commence à réintroduire Hippolyte dans ses aveux en employant les pronoms de la deuxième personne, jusqu'à là passé au second plan.... Uniquement disponible sur
Par vous aurait péri le monstre de la Crête, Malgré tous les détours de sa vaste retraite: Pour en développer l'embarras incertain, Ma sŒur du fil fatal eût armé votre main. Mais non: dans ce dessein je l'aurais devancée; L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée. C'est moi, prince, c'est moi, dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours. Que de soins m'eût coûtés cette tête charmante! Un fil n'eût point assez rassuré votre amante: Compagne du péril qu'il vous fallait chercher, Moi-même devant vous j'aurais voulu marcher; Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue Se serait avec vous retrouvée ou perdue. Dieux! qu'est-ce que j'entends? Madame, oubliez-vous Que Thésée est mon père, et qu'il est votre époux? Et sur quoi jugez-vous que j'en perds la mémoire, Prince? Aurais-je perdu tout le soin de ma gloire? Madame, pardonnez: j'avoue, en rougissant, Que j'accusais à tort un discours innocent. Commentaire de texte : Racine, Phèdre, acte II scène 5 - Commentaire de texte - yoyo456. Ma honte ne peut plus soutenir votre vue; Et je vais… Ah, cruel! tu m'as trop entendue!