En alternant des produits phytosanitaires agissant sur des faiblesses différentes des maladies cryptogamiques, le viticulteur atténue les risques de résistance. Regroupement des viticulteurs raisonnés [ modifier | modifier le code] Avec la sensibilisation des consommateurs à l'environnement et aux possibles résidus de pesticides dans l'alimentation, les viticulteurs engagés dans la viticulture raisonnée ont créé une charte les fédérant pour communiquer sur leur travail dans le sens d'un meilleur usage et d'une réduction de la quantité des pesticides utilisés. Certains fabricants de produits phytosanitaires ont aussi engagé une démarche en ce sens pour aider les viticulteurs, notamment par des formations sur les molécules utilisées et la mise à disposition de logiciels d'aide au positionnement des traitements dans le calendrier [ 1]. Des viticulteurs français ont créé une marque de certification (« Terra Vitis ») pour faire connaitre leur démarche aux consommateurs [ 2]. Démarche [ modifier | modifier le code] Dans une démarche fondée sur un choix de techniques présentées par ces viticulteurs comme « respectueuses de l'environnement » et inscrites dans le cahier des charges Terra Vitis, ceux-ci ont créé une charte d'engagement: « Concilier le respect de l'environnement et la pérennité économique de leur entreprise.
Faisons donc le point ensemble sur les principales certifications existantes aujourd'hui en matière de viticulture durable. L'agriculture raisonnée: la moins contraignante des démarches respectueuses de l'environnement L'agriculture raisonnée (dont découle la viticulture raisonnée), vise à limiter l'impact de l'activité agricole sur l'environnement. L'idée est de n'utiliser que le minimum de produits chimiques, de ne traiter la vigne que lorsque cela est nécessaire (contrairement aux cures préventives autrefois répandues) et d'assurer une transparence totale de ces traitements de la vigne (exigence de traçabilité). Cette démarche est officiellement reconnue depuis 2002 et elle est certifiée par le label Terra Vitis. Des vins bio –désormais encore « plus bio » grâce à l'Union Européenne (mais qui peuvent encore progresser): Jusqu'en 2012 un « vin bio », était en fait un « vin issu de la viticulture biologique », c'est-à-dire produit à partir de raisins certifiés en agriculture biologique, donc respectant un cahier des charges spécifique bannissant les pesticides, herbicides, engrais chimiques et OGM (ce qui revient à n'utiliser que des produits exempts de molécules organiques de synthèse).
La passation au bio de notre domaine viticole proche de Draguignan Avec son expérience et ses nombreuses années d'existence, Château Saint Pierre a fait le choix de travailler en agriculture raisonnée durant des décennies. Cette production respectueuse de l'environnement, du terroir et de la nature première des vignes correspond aux valeurs que nous souhaitions conserver sur le domaine. Avec une meilleure connaissance des cycles de la vigne que les vignerons ont acquise depuis quelques années, il est maintenant possible de passer un cap supplémentaire et se lancer en viticulture biologique! Depuis l'arrivée de Yves Forestier, et les investissements qu'il a réalisés, nous nous employons donc à faire les changements nécessaires qui vont nous permettre dès cet été à passer à une viticulture Biologique. Nous vous en reparlerons largement! Nouveau propriétaire: en savoir plus
Donc seuls les raisins étaient en réalité certifiés en agriculture biologique. Mais, depuis février 2012, la mention « vin biologique » est régie par de nouvelles règles européennes 1. Désormais, pour obtenir cette certification, il faut non seulement que les raisins soient issus de l'agriculture biologique, mais également que la vinification remplisse un cahier des charges défini par Bruxelles comportant des règles de vinification plus « propre », telle qu'une teneur maximale en sulfites inférieure par rapport aux doses maximales autorisées pour les vins conventionnels. Cet écart est par exemple de 50mg/l pour les vins rouges secs avec une dose maximale de 150 mg/l autorisés en agriculture conventionnelle, contre 100mg/l en agriculture biologique 2. Pour autant, ces limites restent encore assez élevées. On remarquera au passage, qu'un vin bio n'est absolument pas synonyme de vin nature (dit sans souffre), même s'ils peuvent l'être également, ce n'est pas une obligation. Le cahier des charges des vinifications stipule également que ne sont autorisés que les additifs certifiés biologiques (lorsqu'ils existent), par exemple pour les levures (les levures exogènes sont autorisées en bio) ou pour le sucre servant éventuellement à la chaptalisation.