Résumé du document En l'espèce, il s'agissait de deux hommes poursuivis, l'un pour avoir détenu et transporté des stupéfiants, l'autre pour s'être rendu complice de ce délit en ayant mis en rapport l'auteur présumé de l'infraction et le fournisseur des stupéfiants, ainsi qu'en lui ayant indiqué les modalités de la livraison. La Cour d'appel a conclu à la relaxe de l'auteur principal pour défaut d'intention coupable, mais retient la culpabilité du complice, du fait qu'il avait une parfaite connaissance de la véritable nature des substances transportées. Le complice forme un pourvoi en cassation au motif qu'il n'existe pas de complicité sans infraction principale punissable.
Pas de carte de crédit requise. Tous les champs sont obligatoires.
Résumé du document L'arrêt de rejet de la chambre criminelle de la cour de cassation, en date du 8 janvier 2003, est relatif à l'existence de la complicité en l'absence d'infraction principale punissable. En l'espèce, un conducteur a été arrêté en conduisant un véhicule dont la roue de secours contenait de la cocaïne. Pour se défendre le conducteur dit que c'est à son insu qu'on a placé les stupéfiants dans les pneus. Procédure pénale, Cass. crim., 8 octobre 2002 | La base Lextenso. Par ailleurs, la personne qui a placé les stupéfiants dans les pneus est retrouvée. L'élément intentionnel faisait défaut en ce qui concerne le conducteur mais pour la personne qui a placé les stupéfiants dans les pneus il apparait en raison des nombreuses réticences et contradictions dans es dépositions qu'il avait une parfaite connaissance de la véritable nature des stupéfiants. La personne qui a placé les stupéfiants dans les pneus a été condamnée du chef de complicité des délits d'exportation, détention et transport de produits stupéfiants commis par le conducteur les 24 septembre 1998 et 20 octobre 1998 et a été relaxée pour les faits du 20 novembre 1998.