Film Policier, France, 1958, 1h33 VF HD Simoni, un truand, est tué à coups de revolver dans le bois de Boulogne. L'inspecteur Vallois est chargé de l'affaire. Il ne tarde guère à s'éprendre de Lucky, la maîtresse de la victime, dont il désapprouve toutefois les fréquentations, et à s'intéresser de près à l'inquiétante Thérèse Marken... Avec: Jean Gabin, Danielle Darrieux, Nadja Tiller, Paul Frankeur, Hazel Scott, Robert Manuel, Robert Berri, François Chaumette, Louis Ducreux, Liliane Robin, Jannick Arvel, Claude Ivry Critiques presse Beau film noir de Grangier, cinéaste mésestimé. Un propriétaire de cabaret est dessoudé au Bois. Vallois, flic revenu de tout, enquête et rencontre Lucky, toxico, dont il s'éprend. Gabin est superbe, Darrieux, ambiguë à souhait. Sombre est la nuit. Une histoire policière ancrée dans le monde des boîtes de nuit avec Jean Gabin fidèle à lui-même Continuer la navigation pour parcourir la dernière catégorie Continuer la navigation pour parcourir la dernière catégorie
L'aspect policier du film est plutôt réussi, le côté romance est vraiment trop peu crédible pour emballer le spectateur. D'autant que l'actrice Nadja Tiller n'est pas franchement bonne actrice. Michel Audiard ne déploie pas encore les grandes voiles de ses dialogues même si quelques perles jaillissent ici où là. Il manque aussi au film une grande scène avec Paul Frankeur qui pour le coup se retrouve à jouer les utilités. Gilles Grangier filme un Paris nocturne qui mérite notre attention car il n'existe plus. Un polar atypique dans sa forme qui demande au spectateur quelques efforts pour aller au bout de l'histoire et de l'avant scène finale qui est formidable. Ce film est recensé dans la page: LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015. LA SCÈNE D'ANTHOLOGIE L'inspecteur Valois entre dans la pharmacie tenue par une femme bien étrange. Celle-ci qui le reconnaît éloigne son employée et va tenter de l'embobiner… L'ANECDOTE Quatrième film de Jean Gabin dirigé par Gilles Grangier.
de Gilles Grangier synopsis Albert Simoni, patron d'un cabaret luxueux, vient d'être assassiné. Le Commissaire Janin confie l'enquête à l'Inspecteur Vallois. La première personne à interroger est Lucky, la maîtresse de Simoni, une fille étrange qui commence par jouer à Vallois le jeu de la séduction. Vallois est troublé, mais il pousuit son enquête et découvre peu à peu l'existence secrète de Lucky, les personnages qui l'entourent: son père, Fridel; une pharmacienne, Thérèse Marken, dont l'attitude révèle le mensonge. Vallois interroge, mais s'intéresse de plus en plus à Lucky qui lui apparait comme la victime d'un monde équivoque... Le Commissaire s'étonne des lenteurs de l'enquête et comprend bientôt que Lucky en est la cause. Un accident de voiture conduit Vallois à l'hôpital, tandis que Lucky -sa passagère- disparaît. Le Commissaire menace de révoquer Vallois, mais celui-ci a déjà décidé de démissioner.
Ça en impose, ça en jette, ça a de la gueule. « En cocu il sera bouleversant, les jurés pleureront, y'a toujours des connaisseurs », « c'est vrai qu'il est fatiguant madame » (dans une scène brillante à l'hôpital où l'infirmière demande de ne pas fatiguer le patient) et de manière générale toutes les répliques de Jean Gabin sont géniales, percutantes et dénotant d'une répartie magnifique. Un grand art qui se perd, mais il est dommage que le film n'ait pas grand chose d'autre à proposer. Cette entrée a été publiée dans Cinéma, Critiques. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.
Propriétaire d'une boîte de nuit parisienne, Albert Simoni, personnage peu recommandable, est assassiné. Les inspecteurs Vallois et Chaville sont chargés de l'enquête.