Introduction En mathématiques, le raisonnement par récurrence est une forme de raisonnement visant à démontrer une propriété portant sur tous les entiers naturels. Le raisonnement par récurrence consiste à démontrer les points suivants: Une propriété est satisfaite par l'entier 0; Si cette propriété est satisfaite par un certain nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée à l'article « Nombre... ) entier naturel (En mathématiques, un entier naturel est un nombre positif (ou nul) permettant fondamentalement... ) n, alors elle doit être satisfaite par son successeur, c'est-à-dire, le nombre entier n +1. Une fois cela établi, on en conclut que cette propriété est vraie pour tous les nombres entiers naturels. Présentation Le raisonnement par récurrence établit une propriété importante liée à la structure des entiers naturels: celle d'être construits à partir de 0 en itérant le passage au successeur. Dans une présentation axiomatique des entiers naturels, il est directement formalisé par un axiome (Un axiome (du grec ancien αξιωμα/axioma,... ).
conclusion: la propriété $P_n$ est vraie pour tout $n\geq 1$. Il ne faut pas oublier l'initialisation! On peut prouver que la propriété $P_n$: "$3$ divise $4^n+1$" est héréditaire.... mais toujours fausse! Il existe toute une variété de raisonnement par récurrence: les récurrences doubles: on procède 2 par 2, c'est-à-dire que l'on prouve que $P_0$ et $P_1$ sont vraies, et on suppose que $P_n$, $P_{n+1}$ sont vraies pour prouver que $P_{n+1}$ et $P_{n+2}$ sont vraies. les récurrences descendantes: on prouve qu'à un certain rang $k$, $P_k$ est vraie, et on montrer que si $P_n$ est vraie, alors $P_{n-1}$ est vraie. Alors les propriétés $P_0, \dots, P_k$ sont vraies! C'est à Pascal que l'on doit la première utilisation du raisonnement par récurrence, dans le Traité du triangle arithmétique. Ses correspondances permettent même de dater la découverte avec précision, entre le 29 juillet et le 29 aout 1654. Pour Poincaré, le raisonnement par induction est LE raisonnement mathématique par excellence.
Il est... ) de poser à chaque fois un nouveau principe, par exemple, une récurrence sur les entiers pairs (prendre P ( 2n)), etc. Exemple 1: la somme des n premiers entiers impairs Les entiers impairs sont les entiers de la forme 2 n +1 (le premier, obtenu pour n =0, est 1). On déduit d'une identité remarquable (En mathématiques, on appelle identités remarquables ou encore égalités... ) bien connue que 2 n +1 ajouté au carré (Un carré est un polygone régulier à quatre côtés. Cela signifie que ses... ) de n donne le carré du nombre suivant: n 2 +2 n +1 = ( n +1) 2 On va donc montrer par récurrence que la somme des n premiers entiers impairs est égale au carré de n: 1+3+ … + (2 n -1) = n 2. Bien que l'écriture précédente puisse laisser entendre que 2 n -1 > 3, on ne le supposera pas. La somme est vide donc nulle si n = 0, réduite à 1 si n =1, égale à 1+3 si n =2 etc. initialisation: le cas n =0 est celui où la somme est vide, elle est donc bien égale à 0 2 hérédité: pour un entier n arbitraire, on suppose que 1+3+ … + (2 n -1) = n 2.
L'initialisation, bien que très souvent rapide, est indispensable! Il ne faudra donc pas l'oublier. Voir cette section. Hérédité Une fois l'initialisation réalisée, on va démontrer que, pour k >1, si P( k) est vraie, alors P( k +1) est aussi vraie. On suppose donc que, pour un entier k > 1, P( k) est vraie: c'est l' hypothèse de récurrence. On suppose donc que l'égalité suivante est vraie:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+(k-1)^2 + k^2 = \frac{k(k+1)(2k+1)}{6}. $$ En s'appuyant sur cette hypothèse, on souhaite démontrer que P( k +1) est vraie, c'est-à-dire que:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(k+1+1)(2(k+1)+1)}{6}$$c'est-à-dire, après simplification du membre de droite:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(k+2)(2k+3)}{6}. $$ Si on développe ( k +2)(2 k +3) dans le membre de droite, on obtient:$$1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 = \frac{(k+1)(2k^2+7k+6)}{6}. $$ On va donc partir du membre de gauche et tenter d'arriver à l'expression de droite. D'après l'hypothèse de récurrence (HR), on a:$$\underbrace{1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2}_{(HR)} + (k+1)^2 = \frac{k(k+1)(2k+1)}{6} + (k+1)^2$$et si on factorise par ( k + 1) le membre de droite, on obtient: $$\begin{align}1^2+2^2+3^2+\cdots+k^2 + (k+1)^2 & = (k+1)\left[ \frac{k(2k+1)}{6} + (k+1)\right]\\ & = (k+1)\left[ \frac{k(2k+1)}{6} + \frac{6(k+1)}{6}\right]\\&=(k+1)\left[ \frac{k(2k+1)+6(k+1)}{6}\right]\\&=(k+1)\left[ \frac{2k^2+7k+6}{6} \right].
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent