Deux médias catholiques bientôt réduits au silence Beyrouth, 15 août 2002 (APIC) Les médias catholiques libanais «La Voix de la charité» et «Télé-Lumière», supervisés par la hiérarchie catholique, pourraient être amenés à cesser d'émettre, car ils ne sont pas conformes à la loi libanaise réglementant l'audiovisuel. Radio Voix de la Charité [Radio Maria Lebanon] live, listen on Orange Radio. Pour faire face à l'éventualité d'une fermeture de ses médias, la Commission de l'information chrétienne au Liban s'est réunie à la demande du Centre catholique d'information de Jal El Dib, près de Beyrouth. Elle doit étudier la suite à donner à la décision gouvernementale du 11 juillet dernier, stipulant la fermeture des médias non autorisés d'ici au 15 septembre prochain. Les responsables de la Commission épiscopale, des représentants de «Télé-Lumière» et de «La Voix de la charité», et des membres du Conseil des évêques catholiques, ont passé en revue le texte de la décision ministérielle n° 33 de 1996, portant sur l'organisation de l'information religieuse. Selon les participants, la décision de juillet dernier, qui exige notamment des médias religieux de soumettre au Conseil des ministres une demande d'autorisation ou, à défaut, de cesser leur diffusion, est en contradiction avec la décision de 1996, autorisant «La Voix de la charité» et «Télé-Lumière» à diffuser successivement sur les ondes de Radio-Liban et sur les fréquences de Télé-Liban.
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Il est claire que cette agression outrageuse vise à susciter la peur dans le milieu des publicitaires libanais en tant que poursuite de l'oppression sécuritaire continu. 4 – Cette agression place les responsables face à leur responsabilité, allant du président de la République, au Premier Ministre, au Parlement et ses services de sécurité relevants. La question est posée encore une fois: qui protège les libertés publiques au Liban? Qui est confié de la sécurité et des droits des personnes? La voix de la charite líbano. Qui est responsable de ce qui se passe? 5 – L'Union considère que ce crime a dépassé toutes les lignes rouges en visant un symbole de la foi et de la coexistence. 6 – Le crime a eu lieu le soir d'une émission radiophonique en direct par la radio « Voix de la Charité» concernant l'affaire des détenus dans les prisons syriennes et israéliennes, qui représente une affaire strictement humaine supposée secouer les consciences. Est ce que ce crime tend à étouffer cette cause? Même si ce crime nous opprime tous, il ne fera pas taire les mères qui revendiquent leurs enfants, et la révélation du sort des disparus tel que la justice et l'esprit humain l'exige.
7 – Tous les masses médias témoignent toujours pour la liberté et l'indépendance du Liban. Des centaines de journalistes libanais ont mis de leur sang, vie et liberté pour leur nation. Ce que la radio « Voix de la Charité » a affronté est une poursuite de ce témoignage. 8 – L'Union Catholique Internationale de la Presse (UCIP Liban) affirme ses convictions que le Liban est un pays multilatéral et libre, et que sans ces deux composantes, le Liban perdra sa raison d'être. Pour cela, l'union se met du côté des masses médias, quelque soit leur différence politique, spirituelle ou intellectuelle, et revendique la possibilité de leur travail en un climat de liberté qui permet une originalité culturelle qui assure le bien et le développement du Liban. Télé-Lumière et la Voix de la charité émettent désormais par satellite(photo) - L'Orient-Le Jour. Toute approche politique au Liban qui ne défend pas ces valeurs, ni n'essaie de les protéger, attarde le processus civilisé du Liban, et le laisse perdre sa légitimité et sa position dans la conscience des Libanais et du monde. Traduit par: Joyce Tary
Cette radio est désormais accessible sur Internet et elle est nouvellement en lien avec...
International Réservé aux abonnés ÉPISODE 7. Dans son fief, le mouvement a développé un réseau d'associations de charité pour subvenir aux besoins de la population et s'assurer de son soutien. Portrait d'Abbas Moussaoui, l'un des fondateurs du Hezbollah, dans la ville de Baalbek où le mouvement a été créé en 1982. © Marwan Tahtah / Abaca pour Le Point Pour mesurer réellement l'assise populaire du Hezbollah, il faut se rendre dans son fief de Baalbek, cette plaine du nord-est du Liban où le mouvement chiite a vu le jour en 1982. Historiquement marquée par l'absence de l'État, cette cité chiite agricole a toujours constitué un vivier de voix pour le parti islamiste. La voix de la charite liban en. Au premier abord, le Parti de Dieu frappe pourtant par son absence. Les drapeaux jaunes du mouvement ont disparu au profit de l'étendard libanais, qui trône devant la municipalité. Lire aussi Au pays du Hezbollah: Israël en état d'alerte « En coordination avec les respon... Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement: Au pays du Hezbollah: à Baalbek, les voix de la charité 4 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.