Peut-être vivez-vous en niant cette vérité: tout le monde est capable de réaliser ce qu'il souhaite. Et oui, même si vous en doutez, vous possédez suffisamment de confiance en soi. Il est évident que vous êtes capable de parvenir à ce que vous souhaitez, si vous donnez à votre cœur et votre esprit cette certitude. Nul n'est privé de la capacité d'apprécier les réussites de la vie. Combien de nous sommes équipés de tout ce dont nous avons besoin pour se réaliser, mais n'osent pas l'utiliser? Je suis moi-même souvent impressionné du fait que tout ce dont j'avais besoin pour parvenir à faire quelque chose était déjà là, en moi. J'ai parfois tendance à vouloir apprendre plus, vouloir « être plus sûr », vouloir être meilleur, vouloir être rassuré. Conte confiance en soi sport. Et c'est OK. Seulement, en me faisant confiance dès le départ, les choses se passent aussi merveilleusement bien. Il me suffit d'exprimer ma vraie Nature, d'être qui je suis déjà, et ça suffit. Il est souvent plus difficile d'être qui nous sommes déjà que de « se fuir » en se cachant derrière des apparats.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages. Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable. Au bout de deux ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. « Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser. » « Pourquoi? » demanda le porteur d'eau. « De quoi as-tu honte? » « Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Conte confiance en soi en maternelle. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.
La veuve promet (main levée): « tous les trois devant moi, sinon pas de bourse » Et les trois voleurs se remettent à voler… parce qu'ils aiment ça. Mais voler cela demande de courir beaucoup, et quand on court, en Inde, on pue. Et les trois voleurs puent tellement que ça en devient difficile de voler: alors ils décident d'aller au Hammam. Mais voila: ils n'ont pas de serviette. Et c'est voleurs quand même, il ont leur dignité: ILS NE VONT TOUT DE MEME PAS EN ACHETER UNE! Un conte à raconter aux enfants qui doutent d'eux-mêmes, qui se comparent aux autres et qui souffrent d'un déficit d'estime de soi.. Alors ils décident d'aller voir leur logeuse, la veuve. Là, dans la cour de la maison, le plus intelligent des trois voleurs dit aux autres: « on va pas monter tous, attendez moi ici » – Il y en a toujours un plus intelligent que les autres, n'est ce pas? – Le petit malin va voir la veuve et lui ordonne « donne moi la bourse » – » Mais, et les autres marchands? » – « Ils sont d'accord » répond le voleur » ils sont là dans la cour, tu n'as qu'à leur demander: est-ce que je la lui donne? » La veuve crie alors par la fenêtre « est ce que je la lui donne?